La traditionnnelle fête de Pentecôte aura lieu les samedi 3 et dimanche 4 juin 2017 à la salle des fêtes.
Au programme:
Samedi 3 juin 2017
- A 14 h. concours de belote
- Jeux gonflables et goûter pour les enfants
- A 21 h. soirée dansante animée par le Comité des fêtes
Dimanche 4 juin 2017
- 11h. Dépot de gerbe au monument aux morts
- 12h. Apéritif offert par le Comité
- 13 h. Repas Campagnard préparé par « La Chénaie »
- 16 h. Projection du film « Dernier paysan,Les sillons de la liberté »
Tarif : Repas tout compris (entrée plat, fromage dessert, café et boisson) et projection du film 20 €, 15€ pour les moins de 14 ans,gratuit pour les moins de 5 ans
Réservation : Par téléphone: Robert 06 99 11 43 21 ou par courriel: com-fetes-st-urcisse@orange.fr
Après le repas, le Comité vous propose un instant de nostalgie pour les anciens et un peu d’histoire « vrai » pour le plus jeunes
Après l’immense succès de « Femme Paysanne » et de « Toi L’Auvergnat », René Duranton nous propose son troisième et dernier documentaire « Dernier Paysan, Les Sillons de la Liberté »
Dans le respect de l’Homme, des animaux et des traditions, la caméra de René Duranton fait un bon en arrière de 50 ans. Il a suivi pendant une année Jean-Bernard Huon, 62 ans, un homme heureux, fier d’être resté le paysan d’autrefois travaillant à l’ancienne, faire du bio avec ses trois
chevaux. Il vit avec Laurence, sa compagne, un sacré « bout de femme ». Elle ne se voyait pas enfermée dans un bureau, elle voulait connaître autre chose, le monde agricole ! Elle a choisi ce mode de vie, dur, très dur…
J’avais 15 ans lorsque mon père est décédé, j’ai été obligé de quitter l’école, 15 ha à 15 ans ça fait beaucoup pour un jeune, mais encore aujourd’hui je ne le regrette pas. J’ai ma ferme, ma copine Laurence, mes chevaux… Si c’était à refaire, je le referais !…
Je suis un homme heureux ! C’est ainsi que nous parle Jean-Bernard Huon, 62 ans, de la ferme Penprat.
Intéressé par la traction animale des années cinquante, René Duranton nous présente un document intéressant concernant la vie de ces hommes et de ces femmes qui, pendant des siècles ont vécu les joies et les servitudes de la vie paysanne. Il parvient à saisir l’authenticité des personnages, sachant vivre heureux, hors du temps, ne concédant à la modernité que le minimum vital. Ces fresques d’une grande fraîcheur replongent chacun d’entre nous dans ses racines rurales. La caméra de René Duranton frôle, effleure la vie, cette vie de labeur, s’immisce sans voyeurisme, s’arrête où la décence le recommande, montre sans démontrer, témoigne, laisse surtout le spectateur à l’intelligence de son jugement.
Et si on en parlait après avoir vu le film ?
Communiqué par le Comité des fêtes