Journées portes ouvertes les Dimanche 10 et Samedi 30 Juillet 2016, au Musée Saint Grégoire.
Deux conférences commentées par Yvonne et John Hackwell :
- 15h30 : ART ABORIGENE…
« Pourquoi ai-je passé 20 ans dans le désert australien avec les peintres aborigènes »
- 16h00 : MORRIS KENNEDY …
« Comment les peintures sur l’épopée de François de Galaup, Conte de Lapérouse en terres australes ont-elles été sauvées »
Horaires :
Dimanche 10 et Samedi 30 Juillet 2016
De 14h à 19h.
Tarifs :
Entrée libre.
***
Yvonne et John Hackwell viennent d’Australie ouvrir un Musée pour présenter leurs œuvres dans une vieille bâtisse de la cité historique de Cordes sur Ciel dans le Tarn afin d’y présenter leur collection privée référente de peintures aborigènes, la collection inédite des peintures de Morriss Kennedy, hommage artistique à Jean-François de Laperouse, explorateur né dans le département du Tarn, ainsi que les sculptures métalliques de leur fils Andrew, Artiste contemporain.
‘Petite Histoire’…. A la recherche d’un immeuble approprié …
Lorsque les Hackwell ont pris leur retraite en 2010, ils voulaient construire un musée pour leur collection d’Art aborigène et trouver un endroit où les peintures de Morriss Kennedy pourraient être exposées en permanence. Pendant plusieurs années, ils ont cherché en Australie un site approprié, sans succès. Alors Yvonne Hackwell a repéré une école d’Art à vendre à Castelnau de Montmiral dans le Tarn en France que son mari est venu visiter. L’école d’Art avait beaucoup trop de fenêtres pour gérer des accrochages de tableaux. Pendant ce séjour, John Hackwell séjournait dans un gîte près de Cordes sur Ciel et le propriétaire lui demanda quel type de bâtiment il cherchait. John Hackwell a dit que sa première priorité était l’architecture. Le propriétaire du gîte lui a proposé de voir une ruine rue Saint Grégoire à Cordes sur Ciel que M. et Mme Théron étaient en train de restaurer précisément pour la même raison … malheureusement M. Théron est décédé avant la fin des travaux. Deux heures avant son retour en Australie, John Hackwell vit une voiture garée devant la bâtisse. Après une recherche paniquée mais couronnée de succès pour le propriétaire de la voiture, un agent immobilier qui lui ouvrit la porte et John pu regarder à l’intérieur. C’était sombre et lugubre, mais John pouvait voir un espace profond et vide. Toutes les fenêtres étaient closes pour empêcher les pigeons d’entrer, mais il pouvait voir que les planchers pourraient être soutenus par deux arches en pierre situées au milieu du bâtiment, qui avait autrefois 4 niveaux. Il était vaste avec des murs larges et John a pensé que ce serait parfait pour accrocher la Collection Hackwell.
Mme Théron fut ravie de savoir que ces nouveaux propriétaires potentiels réaliseraient le rêve de son défunt mari (convertir cette vieille bâtisse en Musée d’Art). Après un an de recherches diverses, Les Hackwell décidèrent d’acheter cette ruine. Depuis lorsque des personnes demandent pourquoi ils ont choisi un bâtiment à Cordes sur Ciel, ils répondent toujours : « Nous n’avons pas choisi c’est le bâtiment qui nous a choisis ».
Rencontres en terres aborigènes …
Les Hackwell prirent l’habitude de fournir des toiles vierges aux populations tribales PINTIBI du désert, puis acheter les peintures achevées. Bientôt toute la communauté se mis à peindre et ce fut difficile pour les Hackwell de choisir car tout le monde faisait de son mieux, de sorte que les Hackwell finir par acheter toutes les peintures.
Ces œuvres, recueillies pendant plus de 25 ans forment la base de LA COLLECTION HACKWELL.
Les Hackwell étaient aussi des amis proches d’Helen LOVERIDGE, un marchand d’Art très respecté qui a passé sa vie à voyager en plein désert profond et acheter des peintures autochtones pour les grandes galeries publiques et des collections dans le monde entier. Helen LOVERIDGE est mort en 2014 et son fils a téléphoné aux Hackwell pour dire que sa mère voulait leur léguer sa collection qui représente plus de 150 peintures réalisées par plus 100 artistes autochtones.
Morris KENNEDY Ou l’Hommage artistique à Jean-François de Galaup, Comte de Lapérouse…
Se retrouver pour la première fois devant une série de peintures de Morriss Kennedy, ressemble un peu à se retrouver face au développement organique, par lequel les humains passent de l’enfance à la vieillesse. Son art, comme la vie elle-même, est un langage de sentiments. Les peintures de Morris Kennedy confrontent le spectateur à de nombreux désirs de compassion qui fonctionnent ensemble sur une même toile. Les lignes blanches sont des traits symboliques qui font allusion à une brise de mer ou à un voyage métaphorique. Il y a des fenêtres qui s’avèrent être des peintures éclairées par une source cachée.
En septembre 2000, Yvonne et John Hackwell ont rendu visite à l’artiste octogénaire dans son atelier à Martinsville en Nouveau Pays de Galles du Sud en Australie, Ils furent affolés de le trouver assis à l’extérieur d’un cabanon humide et isolé où des centaines de peintures et dessins étaient stockés. Nombreux étaient pourris et la plupart étaient couverts de moisissures. Craignant qu’ils se détériorent davantage, les Hackwell ont acquis l’ensemble de la collection qu’ils ont fait restaurer pour sauver les œuvres, notamment celles inédites concernant le voyage de Lapérouse… Il est ironique de constater que ces œuvres ont enfin trouvées leur place dans le Tarn, lieu de naissance de Jean-François de Galaup, Conte de Lapérouse.
ORNITHOBORG – Les sculptures métalliques d’Andrew Hackwell.
Andrew, fils d’Yvonne et de John Hackwell, artiste dès son très jeune âge, est vingt ans plus tard un des sculpteurs les plus reconnus d’Australie.
Les Hackwell ont cherché naturellement à faire connaître le travail d’Andrew au plus grand nombre dans un marché de l’Art sophistiqué et pour eux la France est l’endroit idéal.
Les sculptures d’Ornithoborg donnent vie à des créatures tuées ou déplacées par notre besoin de ressources. Elles sont fabriquées des même produits qui agissent à réduire leurs habitats. Les oiseaux exposés sont des modèles pour l’avenir. Ils se tiennent silencieux mais sensibles, dans l’attente que la technologie les rattrape et les réanime. Les sculptures sont interactives, avec des éléments réglables et amovibles, figées dans de différentes positions comme de vrais oiseaux.
Andrew Hackwell a crée une sculpture, croisement entre une poule et un ‘rafale’, avion de combat…. Pour ses parents, la France semble l’endroit idéal pour présenter un tel travail.
Contact : Musée Saint-Grégoire
Communiqué par Ariane LeLAY