Dans le cadre des actions que mène Nègrepelisse pour rendre hommage à « ses enfants », Nicolas Blanc, natif d’ici, et Maître de Ballet, se produira au gymnase Jean Taché le mardi 16 juillet 2013, à 18 heures.
Nicolas Blanc, originaire de Nègrepelisse, est danseur étoile au San Franciso ballet. Il a débuté dans cette discipline à l’âge de 9 ans. Il a profité de son passage chez nous pour embrasser Marie-Odile Maurel, son premier professeur. Une joie partagée et renouvelée dès que l’étoile revient aux sources.
Avant la danse, j’ai pratiqué le judo pendant un an, mais l’élément musical me manquait. La musique est essentielle dans ma vie. Cette année par exemple, j’ai travaillé sur un ballet contemporain ; durant quinze jours, nous avons dansé en silence seulement accompagné de la rythmique corporelle. Ce fut une expérience très intéressante mais la musique a apporté une autre dimension. J’ai senti l’énergie, l’expression de mon corps se décupler. La musique donne de la couleur au mouvement.
Pour moi, la danse a été un besoin physique de bouger. C’est pourquoi mes parents m’ont inscrit au cours de Marie-Odile. Elle m’a amener passer des examens à Monaco avec Marika Besobrasova. À 15 ans, j’ai intégré cette Académie de danse classique où j’ai été élève durant trois ans. La dernière année, j’ai obtenu le Prix de Lausanne, passeport pour l’Opéra de Paris. J’y ai passé une année puis un an à l’Opéra de Nice , trois ans à Dusseldorf, puis quatre au ballet de Zurich
En 2003, je suis arrivé à San Francisco et l’année d’après j’étais nommé Principal. J’ai abordé de rôles très tôt que je n’aurais peut-être pas eus à Paris. : Don José de Carmen du chorégraphe suédois Mats Ek ; le prince dans «Casse-noisettes»…
Communiqué par Aurore DEFRENNE