À l’origine, les pigeons bisets nichaient dans des falaises rocheuses et leur première domestication date de l’époque des pharaons, il y a 5.000 ans en Égypte. En Europe, la construction des pigeonniers apparaît au moyen âge, l’élevage des pigeons offrant un réel intérêt à la fois pour la qualité de leur chair mais aussi pour les vertus bénéfiques de la colombine comme engrais. Aujourd’hui encore les paysages du Tarn-et-Garonne sont heureusement toujours agrémentés par les quelques 2500 pigeonniers qui dressent leurs élégantes silhouettes dans toutes les contrées du département.
(Cette « Forteresse de Pigeonniers » est une création de Françoise Peuriot réalisée uniquement avec des colombiers du Tarn-et-Garonne photographiés par Philippe Ploquin)
Érigés en pierres ou en briques, de forme carrée, rectangulaire, polygonale ou ronde, les pigeonniers sont bâtis sur un ou deux étages, avec un rez-de-chaussée soit fermé soit ouvert, sur des arcades ou des colonnes.
Coiffés de tuiles, d’ardoises, de lauzes et surmontés d’épis de faîtage aux motifs variables, tous ces chefs d’œuvres sont le témoignage du riche patrimoine rural de Midi-Pyrénées.
« Il y a des pigeons qui préfèrent les trous poudreux des vieilles murailles
aux boulins les plus propres de nos colombiers »
Citation, au XVIIIe siècle, de Georges Louis Leclerc, comte de Buffon.
Pour en savoir plus n’hésitez pas à consulter le site : www.tarn-et-garonne-tresors-des-terroirs.com
Sortie du livre en Novembre 2011 (310 pages et plus de 1 100 photos en couleur)
Communiqué et Photos : Philippe Ploquin et Françoise Peuriot