Le film « Khmers en mêlée » sera diffusé le Mardi 24 Novembre 2015 à 20h30 au Cinéma de Fronton.
Ils s’appellent Pheary, Soknov, Ra ou Khemara. Orphelins ou enfants des rues, ces jeunes cambodgiens sont animés d’une même passion, la pratique du rugby. Plus qu’un sport, c’est pour eux un vecteur d’éducation et d’insertion sociale.
Pour la plupart, cet intérêt leur vient de l’ONG Kampuchea Balopp qui propose aux enfants défavorisés de la capitale de pratiquer le rugby de manière régulière et encadrée. Jean-Baptiste Suberbie, son fondateur, intervient aujourd’hui auprès d’une douzaine d’ONG. Depuis son arrivée au Cambodge il y a deux ans, il a su donner un nouveau souffle à la discipline.
Ils sont aujourd’hui près de 600 jeunes à bénéficier d’entrainements hebdomadaires. Pour certains, c’est un défouloir, un jeu qui leur permet d’apprendre le respect de l’adversaire et la notion de groupe. Pour d’autres, c’est un moyen de s’épanouir socialement et de se former à un métier en devenant entraineurs.
Rapides, plus habiles dans l’évitement que dans le contact, les cambodgiens sont taillés pour un rugby à sept qui offre davantage d’intervalles sur le terrain. Avec l’arrivée des premières équipes féminines, Jean-Baptiste entrevoit des perspectives d’avenir encourageantes pour la reconnaissance du rugby dans le pays.
Reste à trouver les moyens financiers et humains à la hauteur de ses ambitions car malgré les avancées obtenues, de nombreux obstacles restent à franchir. Faute de terrains praticables, il faut louer des synthétiques pour organiser les entrainements, financer les transports, les repas, les chasubles. Mais le plus difficile sera de permettre aux khmers de prendre la relève pour créer une fédération forte, capable de coordonner les championnats et de financer la formation de cadres et d’entraineurs. Un défi de taille pour ce sport toujours en mal de popularité.
Tarifs :
Normal : 5€
Réduit (licenciés des clubs de Rugby et les – de 14 ans) : 4 €
Source : les actualités de la commune de Fronton