Exposition « 376 nus »…à Penne (81)

A partir de vendredi 1er décembre 2017, au Mirabilia Muséum
376 NUS de Yoann BOINARD,  vernissage officiel dimanche 3 décembre à 16h.
Les nus présentés font partie d’une série de 376 croquis produits sur une période de 20ans. Pour Yoann l’érotisme est l’élément capital de notre civilisation puisque source exaltante de vie mais aussi l’une des plus sûres constantes de l’art depuis la préhistoire. La beauté du sein épanoui, l’amplitude du bassin et du postérieur, ont toujours été les instruments majeurs de l’appel érotique par ambiguïté qu’ils sous entendent, les perversions qu’ils supposent, et les délectations qu’ils promettent.
Des Vénus paléolithiques à nos jours les appas féminins sont demeurés une pulsion irrésistible. L’érotisme est un chant des profondeurs, il est le contraire d’une manifestation calculée, de l’obligation, de l’esclavage, c’est un émerveillement des sens qui touche à la fête et débouche sur le bonheur. Capable de parler librement de sexe et de s’en inspirer, il vous dévoile là quelques-unes de ses plus belles conquêtes aux formes généreuses. Il vous montre ce  qu’inconsciemment il porte en lui, ce qu’il souhaite et ce qu’il regrette, ses émotions érotiques, ses rêves charnels et inter-anatomiques, ses chastes tentations, son inventaire obsessionnel des dévergondages, ses pulsions intimes, ses distractions souvent osées, son reportage autopsychografique, son répertoire de gestes amoureux et de postures alléchantes, son évocation sous forme allégorique d’un épisode de sa vie intime, l’image d’un impossible assouvissement, lepouvoir de ce savoureux et pervers être de chair, ses tumultueux vertiges érotiques partagés avec quelques partenaires canailles aux vices insolents et à l‘opulence charnelle débordante. Ici ses forces contenues, ou réprimées par l’hypocrisie des faux moralistes, assortie des rigueurs absurdes de la loi, ont enfin conquis leur liberté en faisant du corps un objet poétique et l’élément métamorphosé d’une symphonie complexe entre le rêve et l’instinct. Il vous invite à une délectation hédoniste, à une conquête de l’irrationnel, à une bacchanale érotique débridée où l’appétit sexuel s’en donne à cœur joie où le même coup de crayon définit la pose, le volume et le rythme. Il s’inspire comme il note, recherchant les poses les plus suggestives et identifie les attitudes convulsées des nudités aux spasmes amoureux. Il tend les croupes superbement fermes, creuses les reins, fait saillir les seins, arrondis les postérieurs et simule l’abandon ou l’assouvissement. Dans leur grande majorité ses dessins montrent des femmes nues dans les postures et les positions de l’amour solitaire, aux hanches saillantes, le pubis offert, le sein lourd et provocant, n’ayant en guise de vêtement que des fanfreluches pour fétiches. Il fait également de l’amour une fête sexuelle collective préludant ainsi à la théorie futuriste qui veut que le plaisir augmente avec le nombre de partenaires. Des esprits non prévenus peuvent être parfois tentés d’assimiler à la pornographie voire même à la gaudriole son image érotique mais elle est fondée sur le langage du sexe et elle peut fort bien ne pas représenter un épisode d’ordre sexuel mais exprimer des sentiments ou des actes relevant du seul comportement amoureux. Trop longtemps l’art s’est interdit de montrer ce que les hommes préhistoriques évoquaient par un triangle fendu, le sexe de la femme a, contrairement au sexe de l’homme, subi la plus stupide des censures et l’intérêt esthétique et éthique accordé par notre époque au sexe féminin est dû en grande partie au fait qu’il demeura longtemps interdit et caché. Vous trouverez ici des prêtresses expertes du péché, des secrétaires, des odalisques à l’arabesque suave, des beautés ardentes, des collègues de travail, des ethnologues, des archéologues, des anarchistes, des étudiantes, des syndicalistes, des suicidaires, des comédiennes de théâtre, des coiffeuses, des infirmières, des déesses païennes de la féminité, des randonneuses, des joueuses de poker, des végétariennes, des femmes mariées, des guitaristes, des amies d‘amis, des colocataires, des amies, des violonistes, des bourgeoises, des peintres, des femmes enceintes, des beautés éthyliques, des fumeuses de pétard, des artistes de cirque, des hippies, des sirènes tarifées, des gardiennes de musée, des expertes en fellation, des adeptes de l’anulingus, des danseuses, des inconnues, des chanteuses, des parisiennes, des athées, des maniaques, des alcooliques, des patronnes, des chômeuses, des jeunes, des vieilles, des bénévoles, des toulousaines, enfin beaucoup de resplendissantes beautés convulsives qu’il ne revéra sûrement jamais…
Biographie:
Yoann BOINARD est né à Toulouse le premier avril 1983. Il se définit lui même comme un mammifère omnivore anartiste, progressiste, antimilitariste, révisionniste, individualiste comme tout le monde, libertaire et réfugié poétique.  Il y a 2 ans, il quitte sa carrière de cadre dans l’aéronautique et part s’installer à Paris afin de se consacrer uniquement à la peinture. Autodidacte et passionné d’art depuis son enfance, il multiplie les expositions dans des lieux divers et variés et développe un style très personnel.
Le MIRABILIA MUSEUM  est heureux d’accueillir ses œuvres … Vous pourrez les voir aux heures d’ouverture du Museum et sur rendez-vous au cours du mois de décembre avec l’artiste Yoann BOINARD: 06 98 51 43 95

MIRABILIA MUSEUM / Place Sainte-Catherine 81140 Penne

Information communiquée par Arianne LELAY

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