Faire attention, se concentrer, s’orienter dans l’espace ou le temps, enregistrer des informations, se souvenir, tout ceci se fait grâce aux fonctions cognitives. Malheureusement les défaillances de ces fonctions cognitives peuvent avoir de lourdes conséquences : difficultés à apprendre à lire, à compter, problèmes pour réaliser des gestes complexes comme des gestes qui nous semblent simples (boutonner une chemise, écrire), pour s’orienter dans une ville…
Ces défaillances importantes sont appelées déficiences/troubles cognitifs et la notion (plus complexe) de Handicap Cognitif intervient si les difficultés observées entraînent un désavantage social.
Le handicap cognitif touche tous les âges de la vie : les enfants qui ont un trouble de l’apprentissage (dyslexie, trouble de l’attention, hyperactivité, dyspraxie, dysphasie….), des séquelles neurologiques à la suite d’une grande prématurité, d’épilepsie, d’un traumatisme crânien… ; les adultes, puisque le handicap perdure toute la vie ; les personnes âgées par les différentes dégénérescences cérébrales.
Les conséquences de ce handicap sont multiples : difficultés, voire échec scolaire, mauvaises orientations scolaires et/ou professionnelles , exclusion sociale, troubles psychologiques…
Aujourd’hui lorsqu’un trouble est identifié, nous avons de nombreux moyens d’améliorer la situation.
Les plus connues, sont par exemple, les séances d’orthophonies pour aider à apprendre la lecture à celui qui est dyslexique, un GPS pour celui qui n’arrive pas s’orienter dans la ville, un ordinateur à dictée vocale pour celui qui ne peut écrire…
Nombreux sont ceux qui peuvent détecter les difficultés des personnes touchées. Cela commence par les parents, la famille, mais il y a aussi les enseignants, les professionnels médicaux (pédiatres, généralistes, neurologues…). Il ne faut pas non plus négliger le rôle des rééducateurs qui pourront organiser des prises en charges après avoir fait des bilans pour identifier la ou les fonctions déficientes. Il y a l’orthophoniste, le psychomotricien, le psychologue, le neuropsychologue, l’ergothérapeute ou l’orthoptiste.
Créée en 1994, l’Association CORIDYS rassemble des praticiens, des chercheurs, des enseignants, des institutions et des associations, ainsi que les familles et les adultes concernés par les troubles cognitifs.
CORIDYS à Toulouse accueille des familles qui ont besoin d’informations et de conseils. L’équipe, constituée de professionnels et de bénévoles, peut proposer différentes actions pour aider les personnes touchées et leurs familles dans la gestion quotidienne de ces difficultés.
L’association CORIDYS organisera prochainement une soirée d’information à VILLEMUR, destinée aux parents, enseignants ou toute autre personne. Le thème sera « les troubles des apprentissages » avec une explication de ce que sont les « dys » (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie, dysphasie et troubles de l’attention).
Hélène, la correspondante locale de l’association, propose des « ateliers de soutien scolaire spécialisés ».
Grâce à ses diplômes de psychopathologie de l’enfant et l’ adolescent. et en sciences de l’éducation, grâce aussi à la formation complémentaire reçue à CORIDYS, elle aide les enfants en difficulté scolaire (dys ou non dys) avec des méthodes de remédiation cognitive.
Pour les enfants qui ont déjà des rééducations (orthophonie par exemple) elle les aide à appliquer ce qu’ils apprennent lors de leurs prises en charge à des tâches scolaires.
Ces ateliers s’adressent aux enfants de l’école élémentaire au collège. Ils ont lieu pour l’instant à LA MAGDELAINE.
L’association s’attache à trouver d’autres lieux qui permettent la plus grande proximité pour simplifier la vie des familles (possibilité sur Mirepoix et Villemur).
N’hésitez pas à nous contacter.
Contact : Sylvie GERVAIS
Déléguée régionale de l’association CORIDYS
44 rue Bayard
31 000 Toulouse
Courriel : sylvie.gervais@coridys.asso.fr
Tél. : 06 69 50 44 83
Site: http://www.coridys.asso.fr/
Communiqué de Sylvie Gervais