A vos agendas ! Voilà le programme de Ciné Monclar pour le mois de Février 2013.
- Ernest et Célestine
Dimanche 3 à 16h
Réalisé par Benjamin Renner, Vincent Patar, Stéphane Aubier
Avec Lambert Wilson, Pauline BrunnerDans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l’ordre établi.
C’est le producteur Didier Brunner, qui racontait l’histoire d’ »Ernest et Célestine » à sa fille, qui a réuni les réalisateurs pour monter ce projet. En effet, à l’origine cet ours et cette petite souris qui se lient d’amitié sont les héros de livres pour enfants.
Le Parisien : (…) une belle histoire sur la tendresse et la différence, avec des messages à la fois pour les enfants et leurs parents, bénéficiant d’une animation somptueuse.Marianne : Un enchantement total, graphique, poétique et…politique ! « Ernest et Célestine » est un film d’animation qui a tout pour lui.
(Critique presse unanime)
- La Pirogue
Mardi 5 à 21h
Réalisé par Moussa Toure
Avec Souleymane Seye Ndiaye, Laïty Fall, Malamine DrameUn village de pêcheurs dans la grande banlieue de Dakar, d’où partent de nombreuses pirogues. Au terme d’une traversée souvent meurtrière, elles vont rejoindre les îles Canaries en territoire espagnol.
Baye Laye est capitaine d’une pirogue de pêche, il connaît la mer. Il ne veut pas partir, mais il n’a pas le choix. Il devra conduire 30 hommes en Espagne. Ils ne se comprennent pas tous, certains n’ont jamais vu la mer et personne ne sait ce qui l’attend.Au Sénégal, toutes les familles comptent au moins une personne qui a tenté de traverser l’océan en pirogue. Selon le réalisateur Moussa Toure, ce phénomène est un véritable fléau pour le pays, dont la population se compose majoritairement de jeunes de moins de 20 ans, la plupart sans aucune perspective d’avenir. Il a lui-même rencontré un jeune mécanicien qui avait tenté la traversée en pirogue avant d’être reconduit au Sénégal par les services d’immigration clandestine.
TéléCinéObs : Le film, humaniste mais dépourvu du moindre pathos, bouleverse sous l’effet conjugué de sa rigueur et de sa simplicité.
La Croix : Se tenant au plus près des visages, instillant de magnifiques images qui donnent encore plus de force au tragique du propos, Moussa Touré apporte un éclairage très authentique sur ce grand drame silencieux de notre époque.
- Populaire
Mardi 12 à 21h
Réalisé par Regis Roinsard
Avec Romain Duris, Déborah François, Bérénice BejoPrintemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique.
Le réalisateur Regis Roinsard a eu l’idée de Populaire en 2004 lorsqu’il est tombé sur un documentaire autour de l’histoire de la machine à écrire. Ce reportage « comportait une très courte séquence sur les championnats de vitesse dactylo, raconte le cinéaste. Ces trente petites secondes m’ont tellement fasciné que j’en ai tout de suite perçu le potentiel cinématographique et dramaturgique. »
Ecran large : Comédie, romance, film de « sport », hommage au 7ème art, Populaire, c’est tout ça et ça fait bien plaisir. En plus, Déborah François y est absolument craquante.
Elle : C’est un premier film impeccable, très prometteur, une vraie bouffée de fraicheur, un moment délicieux à partager.
- Le Capital
Mardi 19 à 21h
Réalisé par Costa-Gavras
Avec Gad Elmaleh, Gabriel Byrne, Natacha RégnierLa résistible ascension d’un valet de banque dans le monde féroce du Capital.
On ne présente plus le cinéaste Costa-Gavras, grande figure du cinéma français. La carrière du réalisateur est jalonnée de films traitant souvent de sujets brûlants comme Amen (2001) sur le mutisme du Vatican à propos de l’extermination des Juifs d’Europe lors de la Seconde Guerre Mondiale. Le Capital ne fait donc pas exception à la règle, Gavras s’attaquant cette fois au monde de la finance sur fond de crise économique internationale.
Positif : Brutalement contemporain, « Le Capital », malgré ses maladresses, demeure toutefois souvent réjouissant dans sa description féroce d’un univers sans foi ni loi.
TéléCinéObs : Comme « Z », « l’Aveu » ou « Missing », le film est né de la réalité, et Costa s’amuse à reprendre le titre de Marx : « le Capital » est, ici, une fable effrayante.
- Le Hobbit
Mardi 26 à 21h
Réalisé par Peter Jackson
Avec Ian McKellen, Martin Freeman, Richard ArmitageDans UN VOYAGE INATTENDU, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d’Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu’il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n’est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…
Le Hobbit est le premier roman publié par J.R.R. Tolkien, linguiste et professeur à l’université d’Oxford. Tirée de l’univers que l’auteur britannique imaginait depuis plus de vingt ans, cette œuvre se destinait tout d’abord à ses propres enfants. Il mit ensuite plus d’une douzaine d’années à achever Le Seigneur des anneaux, consacré à un public plus âgé, compte tenu de sa complexité.
L’Ecran Fantastique : La magie est trop belle et le frisson trop délicieux pour ne pas se laisser envoûter.
L’Express : Quand le genre continue à être porté à ce niveau, quand ce type de film renvoie à la poubelle les avatars du genre, il faut dire bravo.
- Le jour des corneilles
Dimanche 3 mars à 16h
- Thérèse Desqueyroux
Mardi 5 mars à 21h
Communiqué des Amis du Cinéma