A vos agendas ! Voilà le programme de Ciné Monclar pour le mois d’Avril.
- A Serious Man
Mardi 6 à 21h
Réalisé par Joel Coen, Ethan Coen
Avec Michael Stuhlbarg, Sari Lennick, Richard Kind
Genre Comédie dramatique
Durée 1h45
VO S/T1967. Larry Gopnik, professeur de physique dans une petite université du Midwest, vient d’apprendre que sa femme Judith allait le quitter. Elle est tombée amoureuse d’une de ses connaissances, le pontifiant Sy Ableman. Arthur, le frère de Larry, est incapable de travailler et dort sur le canapé. Danny, son fils, a des problèmes de discipline à l’école hébraïque, et sa fille Sarah vole dans son portefeuille car elle a l’intention de se faire refaire le nez. Pendant ce temps, Larry reçoit à la fac des lettres anonymes visant à empêcher sa titularisation, et un étudiant veut le soudoyer pour obtenir son diplôme. Luttant désespérément pour trouver un équilibre, Larry cherche conseil auprès de trois rabbins. Qui l’aidera à faire face à ses malheurs et à devenir un mensch, un homme bien ?
L’un des registres préféré des frères Coen est celui de la comédie dramatique. Avant Serious Man, ils s’étaient déjà illustré dans ce genre avec Burn After Reading (2008) ou Ladykillers (2004) en donnant une vision critique des Etats-Unis en mettant l’accent sur le cynisme des personnages face à des situations imprévues aux conséquences souvent dramatiques.
La Croix : Trouvailles visuelles, situations cocasses, humour et dialogues pleins d’esprit constituent les ingrédients de ce cocktail réjouissant.
Le Nouvel Observateur : Chaque scène est écrite, interprétée et filmée magistralement, sur un tempo qui n’est jamais qu’idéal, chacune prend la forme d’un vrai cadeau adressé au spectateur, qui se convainc peu à peu que ce qu’il découvre est peut-être bien le chef-d’oeuvre absolu des Coen (…)
Planete 51
Dimanche 11 à 16h * Film pour enfants à partir de 6 ans
Réalisé par Jorge Blanco
Avec les voix de Vincent Cassel, Dimitri Rataud, Sara Martins
Long-métrage britannique, espagnol.
Genre Animation, Science fiction
Durée 1h30 minTout est normal sur la Planète 51. Le ciel est bleu, les habitants sont vert pomme et les Cadillacs volent. Lorsque Chuck, un astronaute aussi futé qu’une huître, y déboule avec sa fusée, les habitants s’enfuient en hurlant.
Les voix françaises de Planète 51 sont notamment assurées par l’acteur Vincent Cassel (le Capitaine Charles Baker) et les célèbres frères scientifiques Igor et Grichka Bogdanoff (les soldats Vernkot et Vesklin).
L’Écran fantastique : Véritable plaisir coupable pour l’amateur de classiques de la SF et d’animation aux petits oignons, Planète 51 est assurément l’une des meilleures productions en images de synthèses depuis Wall-E.
- La rafle
Mardi 13 à 21h
Réalisé par Roselyne Bosch
Avec Mélanie Laurent, Jean Reno, Gad Elmaleh
Long-métrage français.
Genre Historique, Drame
Durée 1h55 minDu Vélodrome d’Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux.
De ceux qui ont orchestré.
De ceux qui ont eu confiance.
De ceux qui ont fui.
De ceux qui se sont opposés.
Tous les personnages du film ont existé. Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.Pour se documenter sur la rafle du Vel’ d’Hiv’, la réalisatrice Roselyne Bosch s’est adressée à Serge Klarsfeld qui n’a eu de cesse, depuis 25 ans, de recenser les victimes. » Il est capable de vous dire : » Voilà qui est parti, par quel convoi, avec qui, à quelle date… », confie la cinéaste. Mais il s’était occupé des morts. Et moi, je cherchais des survivants. Et puis ce qui intéresse un historien n’est pas forcément ce qui intéresse le cinéaste. Serge Klarsfeld a été en revanche un formidable conseiller historique lorsque j’ai abordé l’extrême complexité des relations entre Vichy et les autorités allemandes. On peut parler de » marchandage » humain. Les chemins de fer français adressaient des » factures » à Berlin, c’était » tant » par tête de juif transporté jusqu’à la frontière allemande. »
Le Canard enchaîné : Un film audacieux, prenant, terriblement pédagogique, capable de susciter une vraie prise de conscience historique.
Le Figaroscope : Portée par l’interprétation tendue et déchirante de Mélanie Laurent, La Rafle fait ressurgir un pan peu glorieux du passé de la France sous l’Occupation, mais est magnifié par le courage de ceux que l’on nommera les « Justes ».
- Shutter Island
Mardi 20 à 21h
Réalisé par Martin Scorsese
Avec Leonardo DiCaprio, Mark Ruffalo, Ben Kingsley
Long-métrage américain.
Genre Thriller
Durée 2h17 min.
Interdit aux moins de 12 ansEn 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l’île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L’une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée de l’extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre cohérente d’une malade, ou cryptogramme ?
La relation Scorsese-DiCaprio : « Je ne pense pas que notre collaboration change fondamentalement avec le temps, mais elle s’intensifie », explique Martin Scorsese. « Ce film a été très difficile pour Leo parce qu’il y avait énormément de choses à dévoiler, et plus on en révèle, plus il faut explorer loin. Nous avons essayé des choses auxquelles nous n’avions jamais pensé jusqu’ici, et c’était vraiment très complexe. Leo était extrêmement impliqué; pour lui, c’était comme s’il avait vécu dans ce monde pendant très, très longtemps. »Marianne : Honte à ceux qui refuseraient d’embarquer dans la magnifique nef des fous de Martin Scorsese.
Première : Est-ce la nature de l’histoire imaginée par Dennis Lehane, l’intelligence de Scorsese ou l’instinct de Leonardo Dicaprio ? Le résultat est là : chaque scène comporte plusieurs niveaux d’interprétation qui varient selon le point de vue.
- Alice au Pays des Merveilles
Dimanche 25 à 16h
Réalisé par Tim Burton
Avec Johnny Depp, Mia Wasikowska , Michael Sheen
Plus Long-métrage américain.
Genre Fantastique, Aventure, Famille
Durée 1h49 minAlice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu’elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s’embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.
« Tout le monde sait à quoi ressemble Alice, il était donc important de s’éloigner de cette image et de faire d’elle une adolescente plus réaliste, plus concrète, en conservant toutefois certains aspects caractéristiques du personnage d’origine », explique Mia Wasikowska, l’interprète d’Alice. « Aborder cette histoire sous cet angle original et la faire découvrir à une nouvelle génération était passionnant.
« Je suis convaincu que Lewis Carroll adorerait le film parce qu’il a été fait avec beaucoup de respect envers son œuvre et qu’il s’enracine profondément dans l’histoire originale », explique Johnny Depp. « C’est un véritable plaisir de voir l’histoire et les personnages de Lewis Carroll s’animer à travers le regard de Tim Burton. »Sortie le 24 mars. Pas encore de critiques presse
- Gainsbourg – (vie héroïque)
Mardi 27 à 21h
Réalisé par Joann Sfar
Avec Éric Elmosnino, Lucy Gordon, Laetitia Casta, plus Long-métrage français.
Durée 2h10 minLa vie de Gainsbourg, du jeune Lucien Ginsburg dans le Paris occupé des années 1940, jusqu’au poète, compositeur et chanteur célébré dans le monde entier.
Le film explore son itinéraire artistique, du jeune homme épris de peinture à la consécration de sa musique dont l’avant-gardisme en a fait une véritable icône de la culture française. Mais aussi la complexité de sa vie adulte à travers ses amours tumultueuses.Le rôle de Serge Gainsbourg est interprété par un comédien peu connu du grand public, Éric Elmosnino. Né en 1964, il s’est fait un nom sur les planches, décrochant le Molière de la révélation théâtrale en 2002 pour Léonce et Léna. Au cinéma, on l’a aperçu dans des films d’Olivier Assayas (L’Heure d’été), Bruno Podalydès (il était le clochard de Bancs publics (Versailles rive droite)) ou Valeria Bruni Tedeschi (Actrices). Quelques semaines avant la sortie de Gainsbourg (vie héroïque), il était à l’affiche du Père de mes enfants. « Ça me plaisait qu’Éric ne connaisse pas Gainsbourg, ça voulait dire qu’il ne serait pas écrasé par ce personnage. Et dès le premier essai, j’ai aimé sa décontraction et son humour », note Joann Sfar.
Les Inrockuptibles : Un biopic ultrapersonnel, élégant et pétillant, ludique et grave, un film lourd-léger comme l’était Gainsbourg. (…) Une réussite totale.
TéléCinéObs : C’est inventif, inspiré, porté par l’époustouflant Eric Elmosnino, théâtreux qui ne devrait pas le rester, et par un casting féminin à vous mettre l’eau à la bouche.
Communiqué de Ciné Monclar