L’art de peindre remonte aux débuts de la civilisation. Tout d’abord primitives et réalisées à l’aide de pigments minéraux trouvés sur place, les peintures furent ensuite améliorées par l’addition de sève, miel, amidon, blanc d’œuf, graisse etc. Plus tard, l’huile végétale utilisée comme liant servit à protéger plus solidement les différents pigments. L’étude des manuscrits techniques, depuis l’Antiquité, a aussi aidé à la compréhension des modes de fabrication des couleurs utilisées dès le Moyen Age. Les recettes consignées à cette époque, quoique incomplètes et peu précises, ont permis d’établir un nuancier de 163 couleurs : safran, cinabre, sang de bœuf, lapis-lazuli, pastel ….
Dès le Moyen Age, des fresques murales apparaissent dans le département et nous laissent ainsi en héritage une riche iconographie qui nous permet de voyager dans le temps comme ces scènes de tournois au château de Bioule et dans la Tour d’Arles à Caussade. (Le terme « fresque » vient de l’italien « a fresco » qui signifie « dans le frais ». C’est une technique particulière de peinture murale qui est réalisée sur un enduit avant qu’il ne soit sec.)
Mais aussi, plus tard, cette coupole peinte par Louis Cazottes (né en 1846 à Montricoux) dans la chapelle Notre Dame de Lapeyrouse à Lafrançaise. Et encore, les spectaculaires fresques (1899) de Jean-Georges Maury décorant l’église de Goudourville, ce magnifique monument construit au XVe siècle est surnommé par les habitants de la région « la Chapelle Sixtine du Tarn-et-Garonne ».
Sans oublier les peintures de René Gaillard-Lala, dans l’église Saint-Nazaire de Lunel. Ce peintre, né en 1893 à Vaïssac, a décoré plus de trente églises dans le Tarn-et-Garonne. Et à nouveau une œuvre de Louis Cazottes avec ce détail fantasmagorique d’une grande fresque réalisée dans la chapelle du Sacré Cœur de l’église Notre-Dame de l’Assomption de Caussade.
Pour plus d’informations consulter le site : www.tarn-et-garonne-tresors-des-terroirs.com
Sortie du livre en novembre 2011 (316 pages et plus de 1 150 photos en couleur)
Communiqué et Photos : Philippe Ploquin et Françoise Peuriot