Dans la continuité des actions environnementales menées par le service municipal des Espaces Verts, le responsable Sébastien Lelièvre a mis en place des éco-pièges au bois Montrosiès.
En effet, il a choisi de créer un système de piégeage efficace et respectueux de l’environnement des chenilles processionnaires à partir d’un pneu coupé en deux dont un tuyau et un bidon finalisent le piège. Le service des Espaces Verts évite donc de pulvériser des pesticides sur les pins et cèdres qui composent la plupart des essences présentes dans ce bois. Les larves sont connues pour leur mode de déplacement en file indienne. Elles se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins, provoquant un affaiblissement important des arbres. Le corps est fortement velu et couvert de poils urticants et allergisants. Au printemps, la colonie quitte le nid, toujours en procession pour gagner au sol un endroit bien ensoleillé. Leur fort caractère urticant peut provoquer d’importantes réactions allergiques : démangeaisons, œdèmes (au niveau des mains, du cou, du visage) mais aussi des troubles oculaires ou respiratoires (asthme). Les atteintes de l’œil peuvent avoir des conséquences graves si les poils ne sont pas rapidement retirés. Il est dangereux de manipuler un nid même vide. Ainsi, l’Éco-Piège apporte une solution alternative, basé sur la biologie de ces nuisibles. Il est respectueux de l’écosystème en interceptant exclusivement la chenille processionnaire du pin. Économique, le piège pourra être utilisé d’une année sur l’autre. Trois raisons (écologique, biologique et économique) pour l’utiliser ! Depuis deux ans maintenant, le service est passé au 0 % utilisation de produits phyto-sanitaires. Des solutions plus écologiques existent mais il suffit d’être inventif et patient.
Communiqué de Aurore Deffrène, chargée de communication, des affaires culturelles et du Tourisme de la mairie de Nègrepelisse