1er Salon du livre de Souillac (46). Le succès était au rendez-vous !
Le 1er Salon du Livre de Souillac a accueilli de belles plumes dont celle de Pierre Bellemare.
L’écrivain-chroniqueur et animateur de télévision avait en effet quitté le temps d’une journée sa demeure de Montpazier en Dordogne où il vit heureux, parmi les animaux, pour le parrainer.
De son passage à Souillac, nous retiendrons sans doute la patience, l’amusement parfois et la courtoisie dont il a fait preuve avec chacun. Mais aussi sa lecture passionnante d’extraits d’œuvres de Victor Hugo, laquelle témoigne du fait qu’il reste à ce jour un lecteur inégalé.
Rencontre.
Pouvez-vous livrer vos impressions sur le 1er Salon du Livre de Souillac ?
J’ai fréquenté beaucoup de Salons du Livre dans la région. Ce premier salon est réussi. Nous avons eu beaucoup de visiteurs, de contacts qui ont apprécié l’ambiance. L’ambiance d’un salon est très importante. Le contact entre les auteurs et les personnes qui viennent les voir est primordial. Il faut qu’ils le refassent, dans une salle à meilleure acoustique pour préserver le silence qu’il impose.Quel plaisir avez-vous éprouvé aujourd’hui à être son invité d’honneur ?
Je me contrefous du titre. Seuls m’importent les contacts que j’ai eus avec le public, cet échange très amical, convivial. Dans ce genre de contact humain, il faut bien partir. Si vous êtes bien parti, vous êtes bien parti pour la journée. Ce qui a été le cas.Auriez-vous, pour La Vie Quercynoise, une petite histoire à raconter ?
Au début du XXe siècle a lieu un conflit entre la Russie et le Japon. À l’époque, on ne connaît rien du Japon. La flotte russe, qui se considère comme la plus puissante du monde, part faire le tour de la planète, arrive sur la mer du Japon et tombe sur la flotte japonaise qui l’écrase complètement. Une vraie révélation. Un espion japonais est arrêté par les Russes. Ces derniers « retournent » l’espion qui raconte des bobards à ceux qui le dirigent et livre le lieu où l’armée russe va attaquer… Les Russes ont la preuve absolue qu’ils ont été trahis, le peuple japonais y a cru. C’est si rare un espion qui va jusqu’à la mort pour faire croire son histoire. Il n’y a qu’un japonais pour faire cela.Quels sont vos projets ?
Reprendre les animations à la radio et à la télévision, raconter des histoires et écrire. Mon prochain livre s’intitule « Les crimes au féminin ».
Franc succès pour une première édition !
« Cette journée a pour objectif de favoriser la rencontre entre vous, auteurs et le public, de redonner sa place au livre trop souvent malmené par le numérique. Dans les périodes actuelles d’incertitude et de repli sur soi, plus que jamais la culture et notamment la lecture doivent entrer dans nos familles, du plus jeune au moins jeune. Si ce salon peut contribuer à améliorer les connaissances de chacun, l’envie de communiquer, de partager, ce sera déjà un premier signe de succès. » a déclaré dans son discours inaugural le maire Michel Sanfourche.
Opération réussie. Grâce à la collaboration de Jean-Pierre Magne, adjoint à la culture, Monique et Marc Levassor de la maison de la presse et Didier Dominguez, les quelque 40 auteurs présents sont repartis aussi satisfaits de leur journée que Pierre Bellemare. Écrivains de romans, de littérature enfants ou adolescents, de BD et autres créations thématiques, chacun a pu converser avec son lectorat, particulièrement heureux d’approcher ses auteurs préférés. Et la salle Saint-Martin était presque trop petite pour tous les accueillir.
Des médailles pour trois auteurs
Pierre Bellemare, Jean-Luc Aubarbier, historien des religions, auteur du « Testament Noir » et de « L’échiquier du Temple » et le jeune romancier Adrien Anderson, auteur de « Démoniaque », ont reçu une médaille.
« En tant qu’ambassadeur, j’ai le plaisir de remettre trois médailles au nom du président Robert Linas et de toute l’équipe de « 7 à lire », organisme de défense de la culture et de la promotion des artistes de l’écrit. Ces trois écrivains sont connus pour leur engagement et leur contribution à la démocratisation de la littérature auprès du grand public. Par leur dynamisme, ils contribuent, chacun à leur façon, à nos côtés, à la richesse de ce pays et de ses territoires. » a souligné Didier Dominguez.