L’association « Fête de la brebis » vous invite au 13ème salon du livre qui se tiendra le dimanche 5 juin 2016 à Réquista à l’occasion de la fête de la brebis qui amène chaque année plus de 4000 visiteurs. Les livres seuls seront acceptés sur les stands.
Cette année encore le salon propose de décerner le « Prix du salon du livre de Réquista » ouvert à tous. Sont concernés, les romans édités depuis moins de 2 ans et qui n’ont pas été présentés à d’autres concours. Pour y participer, envoyer un exemplaire de votre roman à l’office de tourisme, accompagné d’un chèque de participation de 5 € (ordre fête de la brebis). Le prix de 150 € sera remis durant le temps de la manifestation.
Envoi des livres au plus tard le 1er février 2016. Les auteurs pourront récupérer leur œuvre si elle n’a pas été retenue, ou la laisser à disposition de la bibliothèque de Réquista.
N’attendez pas trop pour vous inscrire à ce salon du livre car le nombre de places est limité à 30 auteurs !
Le bulletin d’inscription, le chèque à l’ordre de « Fête de la brebis » devront être adressés avant le 5 avril 2015.
« Monclar de Quercy qui n’a pas de librairie, qui n’a pas ou peu d’auteurs a réussi le pari de faire vivre son salon du livre et de la BD associé à une bourse toutes collections. Dimanche 30 août 2015, la salle accueillait près de 100 exposants entre les auteurs et les collectionneurs venus sur invitation de l’Office de Tourisme qui, selon un principe bien rôdé, c’était adjoint les services du site 7 à lire !, un site créé et géré dans notre secteur, mais dont l’impact est national et même international. Qui aurait pu penser qu’un outil imaginé et développé depuis Monclar puisse apporter son soutien à des auteurs de toute la France, servir aux organisateurs, être apprécié des visiteurs de France, d’Europe et de certains pays du Monde (Canada, Amérique Latine….. Incroyable mais vrai !) Et, comme les bons outils sont actifs et ne meurent pas dans des tiroirs en attente de subventions, le site 7 à lire (www.o-p-i.fr/7alire) a été imaginé par l’association OPI des Tescou’s de Saint Urcisse (81), tout près de Monclar de Quercy (82), à la demande d’Autriche et Pays d’Oc et de son Président Robert Linas.
Ce site n’est pas subventionné jusqu’à ce jour (Hélas, bien sûr !) , ce qui ne veut pas dire que son fonctionnement ne coûte rien. Une somme est versée par Autriche et Pays d’Oc à OPI des Tescou’s, association chère à Emilie Viader et à Robert. Pour pouvoir faire vivre ce site, les auteurs paient une adhésion de 20€/an. Somme inchangée depuis la création de 7 à lire ! en 2008.
Grâce à l’action de l’Office de Tourisme de Monclar de Quercy et des environs et l’aide de 7 à lire, le salon de dimanche a connu un succès remarquable. Les auteurs ont quelque peu souffert de la chaleur…. mais ils sont partis en souhaitant revenir l’an prochain, le dimanche 28 août 2016 pour la 13ième édition, ou bien encore en désirant s’inscrire au 7ième salon de Nègrepelisse du dimanche 6 mars 2016.
Quel bonheur pour les organisateurs comme pour les auteurs de montrer qu’une vie littéraire, une vie culturelle est possible en milieu rural.
Ces salons ont un but, non évoqué mais bien pensé : ils sont un combat pacifique pour lutter contre l’uniformisation culturelle. Ce combat rejoint celui que je mène depuis mon plus jeune âge en faveur de la langue et la culture occitanes.
Comme je l’écrivais récemment au Président du Conseil Départemental en lui présentant notre action et en souhaitant qu’il comprenne bien la situation et y apporte son soutien :
– Serons-nous plus heureux si l’occitan disparaissait ?
– Serons-nous plus heureux lorsque notre culture de proximité représentée par nos auteurs régionaux venait à disparaître, ne laissant la place qu’à des traductions venant des Amériques et diffusées par des chaînes qui œuvrent au quotidien pour anéantir nos librairies et tout ce qu’elles représentent de diversité et de culture authentique.
– Ensemble luttons pour que nos enfants et petits enfants puissent bénéficier de la diversité culturelle, une diversité menacée. Soyons vigilants ! »
Liste des auteurs inscrits (liste susceptible de modifications).
Si vous cliquez sur le nom en rouge, vous découvrirez la page de l’auteur sur 7 à lire !
Conférence de Marie Baulny Cadilhac : Découvrez comment 600 jeunes espagnoles, traversaient tous les ans, les Pyrénées pour la saison de l’espadrille.
Dimanche 30 août 2015 à 15h Salle du lac à Monclar de Quercy
Elles s’appelaient Victoriana, Maria Antonia, Emilia, Felicia…
C’était de jeunes Navarraises ou Aragonaises qui, à la grande époque de l’espadrille, quittaient leur village pour venir travailler en Pays Basque, dans les fabriques de sandales. On les surnommait les « Hirondelles » car ces oiseaux, elles arrivaient et repartaient en bande.
A Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques), en Pays basque, à la fin du XIXème siècle, la fabrique de la sandale connaît un essor foudroyant. La mécanisation est faible et réclame une main d’œuvre importante, aussi, fait-on appel aux habitants des régions voisines de la Soule, de la Navarre et de l’Aragon, « se contentant de peu, peu étant mieux que rien»
Aux premiers jours de l’automne, après la récolte de pommes de terre, revêtues de leur costume traditionnel, chaussées d’espadrilles, les Hirondelles, poussées par la misère, traversent la montagne au milieu de tous les dangers.
Au terme du voyage, elles sont accueillies par des émigrés déjà bien installés dans les quartiers de la Haute Ville de Mauléon-Licharre. Vivant dans la crainte d’être renvoyées dans leur pays d’origine où règne une grande pauvreté, les Hirondelles se plient aux conditions de vie souvent précaires. Elles occupent les réduits, les soupentes, partagent la même soupe, le même matelas. Des sentiments de solidarité se manifestent dans cette communauté espagnole. Les immeubles insalubres qu’elle occupe, disposent d’un cabinet à la turque pour 18 à 19 personnes. La toilette se fait à l’eau claire de la fontaine de la place.
La frugalité est la règle de l’alimentation. Ce sont des repas composés de migas, (oignon, piment rouge, ail et pain sec émietté), quelque chose de solide qui cale l’estomac pour une journée de travail.
L’essentiel de la nourriture est le pain acheté à crédit. Chez la boulangère, une règle sert à marquer les achats : une encoche un peu profonde pour un pain rond de quatre kilos, une encoche moins profonde pour un pain de deux kilos. Après paiement, la boulangère efface les encoches.
Les femmes sont affectées aux travaux les moins qualifiés, les moins rétribués. Le travail pénible s’effectue au milieu de la poussière et du bruit des machines. Durant les périodes de grande activité, les journées commencent à 6h jusqu’à 14h, puis se poursuivent jusqu’à 19h et 20h. Il y a aussi, les semaines qui ne comptent parfois que peu ou pas de jour de travail.
La longueur des journées, la dureté du travail n’arrêtent pas les rires et les chansons. Le soir après l’usine, elles se réunissent à l’extérieur pour travailler encore « du bout et talon », ce que ne faisait pas la machine, chacune avec son banc aux formes particulières.
Au mois de mai, les Hirondelles s’en retournent comme elles sont venues, clandestinement, dans leur village où la vie est différente, vie qu’il leur faudra à nouveau quitter, à la saison prochaine. Elles ne rapportent pas d’argent, mais un trousseau finement brodé, qu’elles étalent sous les yeux pleins d’envie de leurs amies restées au pays.
Les Hirondelles, femmes courageuses restent à jamais liées à l’histoire de l’espadrille. A leur descendance, elles laissent un héritage de travail, d’honneur, l’honnêteté et de devoir mais surtout l’idée que dans la vie l’on n’avait rien sans peine….
Conférence-information : La dépression, La dépression postnatale et saisonnière.
Dimanche 30 août 2015 à 16h Salle du lac à Monclar de Quercy
Thème : La dépression, La dépression postnatale et saisonnière
par Alain PESCHEUX Psychoénergéticien-Biotique , conférencier , écrivain.
La dépression se traduit par un état pathologique de dévalorisation et de culpabilité. Elle est souvent une étape capitale dans la vie de chaque individu. Bien souvent nous cherchons des raisons à cette souffrance et nous avons besoin de comprendre ce qui nous arrive pour pouvoir réorienter notre vie en conséquence. Nous faisons tous en majeure partie une relecture ou notre examen de conscience de notre vie et essayons d’en trouver le SENS.
Lors de cette conférence-information nous développerons la SOURCE de ce mal être par le décodage des schémas tant de pensées que d’actions par des positions de prise de conscience.
Liste des auteurs inscrits (liste susceptible de modifications).
Si vous cliquez sur le nom en rouge, vous découvrirez l’auteur sur le site du Salon du Livre de Rocamadour.
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