Yves Vernhes est né le 5 avril 1932 à Passerat, hameau de la commune de Maleville. Il tente aujourd’hui de récapituler simplement les reflets les plus sensibles d’une vie qui ne l’a pas épargné, comme tant d’autres. Ce récit est pour lui comme un devoir de mémoire, justifiant la vérité d’une vie bien souvent confuse pour d’autres.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Louis Marty, enfant unique d’une famille d’agriculteurs, grandit entouré de ses parents et grands-parents dans le petit village rouergat d’Arvieu, abritant ses maisons dans un vallon verdoyant, lové dans le haut et rude plateau du Lévezou.
Louis s’éveille à la vie, découvrant autour de lui les secrets d’une nature généreuse en émotions et en beauté et la chaleur des travaux et des jours villageois, entre «l’ostal » des Marty et l’auberge pittoresque de Justine.
Il écoute l’aïeul affirmer qu’il sera paysan comme tous les Marty. Il fréquente l’école communale qui mène au certif. Bientôt, il y distinguera Emilie, la fille de l’instituteur.
Banalité d’une existence campagnarde, pourrait-on dire… Mais non ! Par décision de Paris, le Lévezou doit porter de grandes barrages. Leur construction va bouleverser toute la région, les familles, le destin de Louis et d’Émilie.
Entre souvenirs personnels, récit et fiction, Jean Dupin peint en petites touches précises le tableau attachant d’un village à la croisée des chemins de la tradition et des progrès.
L’auteur, Jean DUPIN, est un enfant d’Arvieu, qu’il a du quitter à regret pour rejoindre Paris où, à l’instar de nombreux Rouergats, il a fait carrière dans les Postes, sans jamais relâcher sa fidélité à son « pays ».
Roman. (2004) – Prix : 15€
Vous pouvez vous procurer le livre auprès de l’auteur : Jean Dupin 51 chemin des Argoulets 31500 Toulouse (dupin.jean@orange.fr)
Jean Garrigou vit avec sa femme et sa mère sur la Borie–Basse, une ferme d’une trentaine d’hectares, située sur les rudes plateaux du Lévezou.
Par une nuit d’un hiver très rigoureux, Marie ressent les premières douleurs de l’accouchement, obligeant le médecin de famille d’affronter le froid et la neige pour se rendre à son chevet. La naissance de Jean, le premier garçon, comble de bonheur le foyer. Hélas la joie sera de courte durée et l’arrivée de Jacques, le frère jumeau, va tout bouleverser.
Ce dernier sera la cible toute désignée de son père, le rendant responsable du malheur qui vient de frapper la famille.
Des années après, Justin n’aspirera qu’à une chose : réunir la Basse-Borie et la ferme des Grabels pour être à la tête d’une des plus belles propriétés de la région. Le mariage de Linette avec Jean permettrait de réaliser son rêve.
Linette, amoureuse de Jacques sera-t-elle sacrifiée ?
L’auteur nous narre une série d’épisodes, parfois très durs, dans un milieu rural où il ferait si bon vivre sans cette haine aveugle et viscérale d’un père pour son fils.
La guerre d’Algérie va-telle changer le déroulement des évènements.
Né en 1936, Jean DUPIN ancien cadre supérieur de La Poste décrit cette vie rurale sur le Lévezou où il a grandi et qu’il aime faire partager aux autres. Vingt six mois passés en Algérie ont laissé, chez lui, des traces indélébiles. Ce livre est aussi l’occasion pour lui, d’évoquer quelques moments difficiles, passés dans ce pays où le mot « guerre » a été longtemps interdit.
Roman. (2005) – Prix : 15€
Vous pouvez vous procurer le livre auprès de l’auteur : Jean Dupin 51 chemin des Argoulets 31500 Toulouse (dupin.jean@orange.fr)
Après un brillant succès au Certificat d’ Études Primaires, Antoine, fils unique de métayers, entre en pension dans un établissement mixte. Malgré une discipline très stricte, il y découvrira Hélène, l’amour de sa vie. Brillant élève, il est destiné à devenir un jour instituteur.
Le destin en décidera autrement et c’est dans l’administration des Postes qu’il décidera de faire carrière.
Nommé dans un grand bureau parisien, Antoine découvre la grande ville en attendant de partir à l’armée.
Hélas, les évènements d’Algérie vont tout bouleverser. Le mariage tant attendu aura-t-il lieu ?
Au travers d’épisodes successifs, l’auteur nous narre la vis du pensionnaire qui doit subir les brimades des « Anciens ».
Il nous décrit aussi l’existence parisienne où, pour oublier le mal du pays, on se retrouve entre jeunes déracinés. Fernand et Paulette, des bougnats, seront les témoins actifs de l’inégalable hospitalité aveyronnaise.
Ce roman ne serait pas complet sans l’image authentique que l’auteur a su nous donner sur la vie austère des métayers.
Grâce à ses souvenirs personnels, Jean DUPIN, né en 1936 et ancien cadre supérieur de La Poste, nous fait revivre les débuts inoubliables de nombreux provinciaux qui, comme lui, avaient choisi d’entrer dans cette grande famille des P.T.T.
Roman. (2006) – Prix : 15€
Vous pouvez vous procurer le livre auprès de l’auteur : Jean Dupin 51 chemin des Argoulets 31500 Toulouse (dupin.jean@orange.fr)
Pour Antoine Viala, avoir vingt ans c’était partager un bonheur simple et sans nuage avec Hélène. En réalité, ce fut un malentendu entre eux, l’éloignement dû à la guerre d’Algérie et la rencontre éphémère de Yolande, riche, belle, sensuelle, qu’une mort tragique a fauchée, aventure qui laisse à Antoine un goût d’amertume et de remords. Paris, où le retour de la vie civile et à son métier de postier le fixe, pourrait lui apporter l’oubli. Mais il est poursuivi par ses souvenirs, accablé par la solitude et l’ennui, oppressé par la nostalgie de son Rouergue, qui, ensemble le jettent dans l’enfer des courses et des tripots de quartier. Jusqu’au désespoir.
C’est le spectacle régénérateur de la Nature, puis un étrange dialogue avec une étoile du ciel d’Aubrac, sous lequel il est allé se ressourcer, qui le convainquent de se libérer et de changer de vie. En Aveyron, où il fuit dettes de jeu et stress parisien, l’existence lui sourira-t-elle enfin ? Retrouvera t-il Hélène qui occupe toujours la première place dans son cœur ?
Et puis, il y a ce coup surprenant du destin à la suite duquel l’Algérie surgit à nouveau devant Antoine Viala, mais qui l’engage aussi dans un métier insolite, capable pourtant de donner du sens au quotidien, voire de la noblesse, pour peu qu’on s’y attache avec passion ! Une tâche prenante pour laquelle il risquera même sa vie.
« Le choc fut d’une extrême violence. Le conducteur se précipita vers la victime. Hébété, ne sachant que faire, il eut vite compris que le drame était total. Un filet de sang sortait des lèvres du blessé. Les secours arrivés rapidement sur les lieux, durent constater que Marcel avait quitté ce monde… »
Dans le petit village du Valat en Aveyron, Blanche se retrouve veuve, seule pour élever son fils Paul âgé de quelques mois. Après de nombreuses difficultés, elle trouve un emploi de serveuse dans un hôtel restaurant de Rodez alors que Paul est confié à une famille dans laquelle il ne connaît que du bonheur.
Cela fait deux ans que le Maréchal a signé l’armistice, mais en novembre 1942, l’ennemi rompant le pacte, envahit la zone libre.
Blanche n’accepte pas la défaite, elle s’engage dans le camp de la révolte, s’exposant à tous les dangers que couvrent les combattants de l’armée secrète.
L’auteur nous fait découvrir avec une rigoureuse précision, ces hommes et ces femmes, prêts à faire le sacrifice de leur vie pour chasser l’envahisseur.
Il nous relate ce qu’étaient les camps de jeunesse, le STO, les privations d’une population, résignée d’accepter pour se nourrir, les abus du marché noir.
Enfin, l’embuscade meurtrière tendue dur les pentes abruptes d’une région du Lévezou afin de retarder la division allemande se rendant sur le front de Normandie, tiendra le lecteur en haleine.
L’Aveyronnais Jean DUPIN nous livre ici un roman de fiction qui est une fidèle et émouvante évocation du pays sous l’occupation allemande et dans lequel, certains épisodes cocasses contrastent avec la dramatique réalité.
Roman. (2007) – Prix : 15€
Vous pouvez vous procurer le livre auprès de l’auteur : Jean Dupin 51 chemin des Argoulets 31500 Toulouse (dupin.jean@orange.fr)
L’association « Les éditions Oléronaises » est heureuse d’informer tous les auteurs (amateurs comme professionnels) de l’organisation de la cinquième édition de son concours de romans. Les manuscrits peuvent lui être envoyés jusqu’au 20 juin 2015.
L’auteur lauréat du concours se verra offrir une impression en 200 exemplaires de son manuscrit, le second, une impression en 100 exemplaires.
Le règlement de ce concours comme la fiche d’inscription type sont accessibles en ligne sur le site de l’association : http://editoleron.unblog.fr/ sous la rubrique « Concours de romans ».
L’association rappelle par ailleurs qu’un concours de nouvelles policières organisé par ses soins se termine quant à lui le 20 décembre prochain. Fiche d’inscription et règlement accessibles sur son site sous la rubrique « Concours de nouvelles ».
Après neuf ans de documentation dans un lycée, dix-sept ans de journalisme pour les enfants, Catherine Forné partage sa retraite entre l’écriture de nouvelles et de romans, le jardinage et le patchwork. Il lui reste un peu de temps pour ses petits-enfants.
L’Amicale des Écrivains Régionaux (ADER) est une association régie par la loi de 1901.
Elle a pour but de créer des liens amicaux entre ses membres, écrivains francophones installés dans toutes les régions de France et d’ailleurs !
L’appellation écrivains régionaux n’implique pas que les adhérents soient essentiellement des auteurs d’histoires régionales. Ils abordent toutes les formes de littératures : romans, romans policiers, romans du terroir, nouvelles, études historiques et philosophiques, poésies, etc. !
L’Amicale est un lieu de rencontres, d’échanges et d’informations. Elle publie un Bulletin. Elle gère ce site Internet. Elle propose un Prix littéraire annuel. Elle est représentée dans de nombreuses manifestations (Salons, foires aux livres, etc.).
Bureau de l’ADER
Président : Pierre Gintrand
Vice-président: Jean Salabert
Secrétaire : Marie Delaporte
Trésorière : Maguy Salabert
Communication et Site Internet : Jean-Pierre Poisot