Né en 1951 à Bioule Tarn-et-Garonne, il se lance dans l’écriture par l’histoire locale en lien avec le mouvement occitan. Léon Cladel deviendra sa référence. Instituteur sa vie durant, à la retraite, il élargit sa réflexion et ses publications aux domaines les plus divers, mais toujours en lien avec l’histoire. Il a dépassé la centaine de publications dont plusieurs sont disponibles sur le blog des éditions la brochure. Les derniers livres parus concernent les inventions avec la Guima, une entreprise de Caussade, et l’aspect du cloître de Moissac.
En 1938, le secrétaire de mairie de Sauvagnas, une petite commune rurale du Lot-et-Garonne de 300 habitants, note dans le registre d’état civil que le 14 mai, à 11h30, Roger Georges CAVALIÉ est venu majorer d’une unité la population française du moment estimée à environ 41 500 000 âmes.
Je faisais désormais partie de ce monde.
Dès mes 4 ans, je n’échappe pas aux contraintes de l’époque qui provoqueraient aujourd’hui une saturation de la ligne téléphonique 119 : chaque jour de classe, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il gèle, je chausse mes galoches et me rends à pied à l’école communale distante de deux kilomètres de la ferme de mes parents.
À 12 ans, je suis admis au concours d’entrée au Cours Complémentaire de garçons du chef lieu du département, le Cours Complémentaire Jasmin à Agen. Eh oui ! L’entrée en 6ème se faisait alors sur concours !
À 17 ans, toujours sur concours, j’intègre l’École Normale d’instituteurs du Lot-et-Garonne puis, après mon mariage et le service militaire, j’occupe un poste dans une classe unique en France métropolitaine. Ensuite, j’exerce durant 8 ans en coopération en Algérie où naissent, en 1967, mes filles jumelles, puis 3 ans en détachement aux îles Loyauté (Nouvelle-Calédonie), un an à Tadjoura ( en Territoire Français des Afars et des Issas), et deux ans à Djibouti.
En 1978, encore sur concours, j’intègre le corps des inspecteurs départementaux de l’Éducation Nationale et je suis affecté pendant 3 ans en Métropole avant d’aller goûter à la douceur des alizés des Iles-Sous-Le-Vent (Polynésie française).
Enfin, « heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage… et puis est retourné, plein d’usage et raison (je n’ai personnellement pas cette prétention) Vivre entre ses parents le reste de son âge !», j’ai rejoint le Tarn-et-Garonne où j’ai terminé ma carrière et pris une retraite que j’estimais bien méritée après avoir rédigé des milliers de rapports d’inspection.
Que nenni ! C’était sans compter avec mon environnement familial et mes amis !
« Tu devrais maintenant écrire pour le plaisir ! Écris donc un livre ! » me répétaient-ils.
J’ai fini par les écouter et j’ai écrit « Le Vieux Cartable » que les Éditions De Borée m’ont fait l’honneur de publier.
À vous de me dire si j’ai bien fait de les écouter et si l’éditeur a été perspicace dans son choix.
Luc SERRANO est un auteur français, né dans les Cévennes au milieu du siècle dernier. Les aléas de la vie l’ont conduit au cœur des montagnes de Savoie. C’est là qu’après avoir terminé ses études à l’Ecole Normale d’Albertville, il a enseigné plusieurs années dans la petite école du village de Rognaix. Après s’être ensuite consacré à la formation d’adultes en difficulté, il a terminé son parcours professionnel en Haute Garonne où, retraité, il vit aujourd’hui.
Actuellement responsable bénévole de l’École des mots Marie Lannelongue, la médiathèque municipale de Lafitte Vigordane, il est à l’origine de la création de « Lafitt’en livres », une fête du livre et de l’image qui se déroule chaque année le 3ème weekend de décembre à Lafitte-Vigordane (Haute-Garonne) et qui regroupe une cinquantaine d’auteurs et éditeurs régionaux.
C’est en puisant dans les souvenirs de ses années d’écoliers puis de collégien, vécues au creux de la petite ville savoyarde de Moûtiers, que lui est venue l’envie d’écrire son premier roman. Ayant pris goût à cette activité, il en est aujourd’hui à la mise en texte de son quatrième livre.
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