La crise de la quarantaine, des décès de proches, une séparation et la vie bascule. Il est temps de partir vivre ses rêves d’aventure. Juillet 2005 Dominic se trouve sur le parvis de la cathédrale du Puy en Velay, avec sur son dos un sac trop lourd, le poids du passé, de ses illusions déçues, de cette vie qui lui pèse. Il entame 1600km de marche, de réflexion, de souffrance, mais aussi de belles rencontres et de bonheur. Il se reconstruit, passe du paraître à l’être, il grandit enfin.
Une histoire racontée en toute simplicité, honnêteté.
Parfois en quarantaine, pour soigner des affections momentanées et apprivoiser le silence des combats…d’encre et de papier.
Souvent dans la quarantaine, active et généreuse, pour exprimer au monde mon sincère acquiescement aux autres.
Dans ce parcours, déjà riche de rencontres et de disparitions, le sixième sens me guide : c’est le sens de l’humour qui accompagne mes faits et gestes, réflexions et dires comme la ponctuation naturelle d’une existence en pleine expansion.
Alors pourquoi ce chemin d’écriture en propositions rimées et mesurées ? Peut-être pour dompter le déferlement des vagues nourricières du chant enfantin…
Enseigner les premiers rudiments de notre langue fabuleuse à des êtres curieux et spontanés me fait revenir sans cesse à l’essence du langage : des sonorités pour du sens.
La poésie (dont les multiples définitions en reculent l’horizon) reste un des supports les plus durables de ma pensée. Oui, devenir poète prend du temps et creuse des rides au bord des lèvres…
Ainsi, « quarantaine », c’est un des bilans (débit lent) de mon affirmation aux autres.
Ai-je omis de préciser que les illustrations du recueil sont des instantanés de mon aventure picturale ? De la première tartine beurrée en famille jusqu’à la représentation calligraphiée de mes univers, toutes ces traces graphiques ont concouru à davantage exposer mon intention de partager les images.
Des « égogrammes » aux récents « in-vitraux acryliques », toute cette production d’écriture peinte invite à saisir la cohérence de cette expression : poeintre.