Le croassement des vautours. Roman de Michel Prodeau.
Ça commence avec deux lettres anonymes annonçant quatre crimes. Œuvre d’un justicier idéaliste ou d’un malade sanguinaire ? C’est la panique à bord de la petite brigade de gendarmerie caussenarde. Du jamais vu ! Recherches, indices, empreintes, tâtonnements, rebondissements, intrigue et suspense… Tous les ingrédients du polar sont ici réunis ! Et pourtant…
Désignée pour la circonstance, une cellule d’enquête dirigée par une jolie blonde, le lieutenant Hélène Robin, traque minutieusement les coupables, exploitant de multiples pistes. Où ça coince, c’est que l’élément essentiel de cette cellule est le gendarme Jules Bonnot, célibataire et beau garçon, pince-sans-rire et musicien, dont la subtile perspicacité n’a d’égal qu’un anticonformisme provocateur, à commencer à l’égard de sa hiérarchie. Histoire de corser le menu, il tombe follement amoureux de la blonde Hélène, cruellement insensible à son charme…
Pour pimenter cet imbroglio ubuesque apparaît une nuit une voiture fantôme sans chauffeur, cependant que, face aux hésitations des autorités, se multiplient les témoignages farfelus créant la zizanie parmi la paisible population, sous le regard impassible et désabusé du causse Méjean plongé dans une monotonie automnale.
Maintenant, si en plus les vautours s’en mêlent, alors là….
Éditions du Beffroi.