« Moi, je conduirai les chevaux » Un recueil de nouvelles publié par Anne LASSERRE-VERGNE
Anne Lasserre-Vergne est née à Toulouse. Elle partage désormais son temps entre les Hautes-Pyrénées où elle réside et le Tarn-et-Garonne, berceau de sa famille. Elle a publié plusieurs ouvrages consacrés aux Pyrénées, après avoir soutenu deux thèses de doctorat, l’une sur Les Pyrénées centrales dans la littérature française, à Pau ; l’autre, à Toulouse, sur Le légendaire pyrénéen. (pour voir sa biographie détaillée, cliquez ici)
Elle a également publié un roman, D’Ombre et de lumière[1], qui a obtenu le prix Fiction en mai 2016, au Salon du Livre d’Aure et de Sobrarbe, à Saint-Lary. La fiction, qui est une autre approche de la création littéraire, permet de faire jaillir un peu de la vérité d’un être dans sa complexité. Écrire ou lire revient à partir en quête de quelque chose qui donnera plus de sens à l’existence.
Anne Lasserre-Vergne a donc également publié des recueils de nouvelles, qui mettent en valeur des instants du quotidien. Après Marie, Médée, Jocaste et les autres[2] , des récits drôles, tendres et parfois cruels qui évoquent les multiples relations entre une mère et son enfant, paraît, en 2017, Moi, je conduirai les chevaux[3].
Ce recueil a pour thème la fin de quelque chose : la fin d’un amour, d’une illusion, de la vie, de l’obéissance à des codes sociaux ou familiaux, de l’inspiration pour un artiste… Ces récits font souvent rire, sourire car toute fin a, par ailleurs, son envers et peut devenir source de métamorphose, de renaissance, invite à s’interroger sur soi, sur les autres, sur le sens de la vie.
La nouvelle permet de s’attarder sur un instant de vie, qui semble anodin, banal. En donnant à cet instant tout son sens, il acquiert la puissance de l’éternité.
[1] D’Ombre et de lumière, éditions Lucane, 2015.
[2] Marie, Médée, Jocaste et les autres, L’Harmattan, 2012.
[3] Moi, je conduirai les chevaux, éditions Lucane, 2017.