« Clarté d’enfance », c’est le livre des bonheurs. Des moments délicieux de l’ enfance où tout un chacun aimerait à se replonger. Ces instantanés d’affection et de patience où l’on puise pour retrouver la force de continuer le chemin et des raisons d’espérer en la douceur des jours. Un baume universel à toutes les tragédies, même celle d’avoir perdu un enfant.
» Mon huitième recueil de poèmes est ce que l’ombre légère et impalpable des sentinelles patientes et graves doit au désir de vivre qui domine tous les autres. […] Je dédie ces poèmes à une petite fille qui aura dix ans l’ année où ce recueil verra le jour. Pendant sa rédaction, le Kérala où elle vit, en Inde du sud, était visité par la Mort et son armée de fièvres mortelles qui terrassaient des enfants.
Partout, tous les jours, la vie si précieuse est donnée le temps de quelques grimaces ou d’ un sourire retrouvé.[…] » Extrait du préambule.
« Quand Martine Biard écrit, c’ est plus que des mots qui s’ alignent et pétillent, c’ est des sensations, des émotions, des univers, des sources qui jaillissent ici et là, charment, intriguent et transportent vers des horizons calmes ou tumultueux, ensoleillés ou brumeux … Une invitation à être, au plus profond de soi pour rayonner plus encore … »
Illustration de couverture : » EMBELLIE » – Gouache aquarellée de Gaëtan Biard,2001
ISBN : 978-2-919155-05-7. Éditions GRAU/MOTS.Collection » Poétisez » – 76 pages – Prix : 12€
« L’Autre visée du monde » c’est, de 1977 à 2007, trente ans de poésie française au féminin. Les liens de l’ imaginaire et du temps se tissent, dans cette anthologie, avec ceux de l’ amour et de la mort, des êtres et des choses.
« Autant d’ étapes puisqu’il faut passer par le feu et l’ eau avant d’ entrer dans le lieu de rafraîchissement » ( Psaume 65-12 ).
L’ énergie reste intacte, traverse la révolte et le désarroi et, telle une résurgence, donne à chacun un bonheur à vivre.
Martine Biard a gardé en elle tous les animaux, racontés ou rencontrés, comme autant de messagers des acteurs de son quotidien, depuis l’enfance.
« Le Bestiaire charnel » est un récit né d’une réflexion sur l’impact de l’histoire du vingtième siècle.
Il en résulte une grande fresque sudiste tragi-comique où, de son animal totem, chaque personnage porte l’empreinte et quelquefois la griffe !
« L’Arche des saisons » commence là où finit « Le Bestiaire charnel ». Ces deux ouvrages font la paire, non comme deux gants, mais comme un collier dont on s’offrirait le bracelet assorti, pour en faire une parure. Ce livre a pour objet de réhabiliter les souffrances enfouies à travers les expériences de l’amour, du deuil, de la solitude ou de la folie. Il est une tentative de donner du sens, aujourd’hui, à ce qui étouffe au quotidien.
Un rythme, des pressions et des devoirs, et l’ homme n’ est pas loin de ressembler à une compression du sculpteur César, avec les interrogations qu’elle suggère. Quatre personnages comme autant de points cardinaux que rythment les saisons de la vie … mais, pour quelle conscience au monde ?
Comment se positionner dans un monde où l’on vous dit que Dieu est mort tandis qu’en d’ autres partie du globe, Dieu est partout et conditionne chacun de vos gestes ? Que dire au jeune qui n’ est pas convaincu et à cet autre qui en est fanatique ? Laisser venir à soi les aphorismes comme autant de petites flèches d’amour, éclairer sa vie intérieure des « Étincelles mystiques » pour libérer la paix et embraser son cœur. Lire le témoignage, jour après jour, de la « Dictée des anges » comme on écoute le chant d’ une intimité retrouvée.
« Les Embrasements » sont ce temps de recueillement et de méditation qui encourage la rencontre avec soi nécessaire à tout âge. Cette voix qui parle de l’ âme en chacun, rend possible la présence de l’Autre qui veille en soi, la voix familière et secrète de Dieu, universel pourtant, comme un feu qui guide, accueille et réconforte pour éclairer encore une partie du chemin.