Maryvonne Lépinoy.Guégan, passionnée par la généalogie, est amateur d’Art dans le vrai sens du terme Amour de l’Art. Elle a découvert, dans les archives de sa Grand’mère, des petits dessins bleus signés : H.P. Dillon. Son amour pour la peinture après l’avoir entraînée à participer à de nombreuses expositions dans sa région, lui a ouvert la voie de l’Ecriture pour vous dévoiler un Secret Polichinelle, le grand peintre-lithographe de la Belle Époque, pour lequel on dit :
Polichinelle est à Dillon ce que Pierrot est à Willette et Olympia à Chéret.
Dillon est né à l’époque de la ruée vers l’or, le 23 novembre 1850 à San Francisco où son père, d’origine irlandaise, était Consul de France…Il était donc destiné à la diplomatie, profession qu’il exerça à New-York.
Après le Salon de 1882, Henri Patrice Dillon s’est amusé à reproduire sa toile sur pierre…
Tous ses amis applaudirent et dirent de lui : il a la pierre dans le sang.
Noble technique, il se lancera dans la Lithographie mais tardera à exposer par goût de perfection ou timidité. Il participera régulièrement à tous les Salons depuis 1876, ainsi qu’à ceux de Nantes, Reims, Dijon et Versailles. Ses professeurs furent Pils, Lehmann, Cabanel et Carolus-Duran.
C’était à la Belle Époque du Chat-Noir.
Lithographe de renom, ses lithographies furent très recherchées. En 1890, à l’Exposition de l’Ecole des Beaux-Arts, il réalisera des lithographies qu’il donnera aux passants.
Il fut à l’origine de la Renaissance de la Lithographe en 1895, cofondateur de l’Album des Peintres-Lithographes avec MM. Bénédite, Conservateur du Musée National du Luxembourg et Alboize, Directeur de l’Artiste. Ils y présenteront les plus grands lithographes faisant leurs premières armes qui seront initiés par Dillon et Duchâtel.
Il fit partie des Incohérents, des Humoristes, de la Société des 1 devenue Société Universelle des 1, amicale internationale.
Entre 1891 et 1895, vice-président des Peintres-Lithographes avec son ami Fantin-Latour.
Il fut médaillé d’honneur en 1890, 3ème cl. en 1892 et en 1895 à l’exposition du Centenaire classé Hors concours. Nombreuses affiches, almanachs, calendriers, cartes de visite, cartes de vœux, menus, illustrations de livres comme la Nouvelle Bibliopolis d’Octave Uzanne. Dillon Henri Patrice est un réel artiste entièrement voué à son Art. Il fut décoré de la Légion d’Honneur en 1896, grâce à Puvis de Chavannes. Professeur de dessin, il se consacre à sa passion d’enseigner dans les écoles et reçoit les Palmes Académiques en 1897. En 1900 à l’E.U., médaille d’argent.
Il participa en 1902 à l’illustration du Moniteur du Littoral à Monaco puis, à l’Exposition organisée par Rodin au Château de Rohan à Strasbourg en 1907.
Il ne comptait que des amis… ils se groupèrent autour de Lunois, président de la Lithographie pour organiser une exposition en avril 1909, mais Dillon s’éteindra le 16 mai 1909 à l’hôpital Lariboisière à Paris.
L’objet de ce livre est de rendre hommage à ce descendant d’Irlandais, mon cousin Henri Patrice Dillon pour simplement vous le faire découvrir…
N° ISBN 978-2-952 9959-0-0 – EAN 9782052995900 – Prix 58 euros
Henri-Patrice Dillon est né le 23 novembre 1850 à San Francisco (Californie) où son père, français d’origine irlandaise, était consul.
En 1855, Henri-Patrice revient en France avec sa mère, ses frères et sœurs. Parallèlement à ses études au lycée Louis le Grand, il suit des cours de dessin auprès de Pils dès 1858.
Il travaille comme attaché d’ambassade au consulat de New York de 1870 à 1874 où il découvre les expositions de Carolus-Duran dont il apprécie le jeu de couleurs ; il le retrouvera en France comme professeur ; en effet à son retour, ne ressentant aucune vocation pour les métiers de la diplomatie, il décide de se consacrer à la peinture, et en 1875, s’inscrit à l’Ecole nationale et spéciale des Beaux-Arts où il travaille dans la classe d’Henri Lehmann (élève d’Ingres).
Ses premiers tableaux furent de grandes compositions.
Au Salon de 1882, il présente une peinture, Une séance à l’atelier qui obtient un vif succès grâce son effet de clair-obscur ; la même année, H.-P. Dillon la reproduit en lithographie (mais ne l’exposera qu’en 1890) et va désormais se consacrer à cette technique avec Fantin-Latour.
Il publie en 1892 l’Album des peintres lithographes, avec Léonce Bénédite, conservateur du musée du Luxembourg et Jean Alboize, directeur de l’Artiste, amorçant ainsi la renaissance de la lithographie ;
Installé à Montmartre, il fréquente le club littéraire des Hydropathes, adhère aux Incohérents ; il puise son inspiration dans les milieux artistiques des théâtres, des cirques. C’est d’ailleurs l’album L’année des polichinelles en 1893 qui le rend célèbre. Portraits d’artistes et d’auteurs, affiches et programmes de spectacle, sont autant de façon de plonger dans le milieu des salles parisiennes.
Comme d’autres artistes de son époque et notamment Toulouse-Lautrec, Dillon s’inscrit dans le Japonisme. Le travail de Dillon n’est pas sans rappeler celui de son ami Henri Rivière (1864-1951) : goût pour les effets de clair-obscur très accentués, les jeux d’ombres chinoises sous des ciels de pluie, de brume, travail sur les hachures et sur les jeux de géométrie des parapluies, encadrement japonisant imprimé, obtenu au moyen de plantes (ombelles) disposées sur la pierre en manière de réserve lors de la projection de la pluie d’encre, dite crachis.
Il sera décoré de la Légion d’Honneur grâce à Puvis de Chavannes.
Je vous invite à découvrir le Paris de la Belle époque du Chat-Noir celui des peintres de Montmartre.
Henri-Patrice Dillon décède à Paris le 16 mai 1909.
N° ISBN : 978-2-952 9959-1-7 – EAN : 9782952995917 – Prix : 52 euros