Antoine-Victor Gaurier, la solitude d’un capitaine au long cours retrace, à partir des lettres qu’il écrivit à ses armateurs et à ses consignataires, la vie de son arrière-arrière-grand-père qui sillonne les mers du globe entre 1866 et 1879. Ce capitaine de la marine marchande commerce avec l’Amérique du Nord et du Sud, l’Inde, l’Asie du Sud-Est, l’Indonésie, la Chine, en ayant conscience de vivre une période de transition, d’assister à l’agonie de la marine à voile. Ses lettres, reproduites dans la seconde partie de l’ouvrage, témoignent d’une époque où les voyages au long cours sont des expéditions aventureuses, le capitaine un homme-orchestre, n’hésitant pas à braver les lois quand le choléra décime son équipage.
Éditions H&D – ISBN : 978-2-9142-6626-0 – Prix : 30 €
Remise de la médaille 7 à lire (Association »Autriche et Pays d’Oc/7 à lire ! présidée par Robert Linas) au chanteur Renaud lors de la Forêt des Livres fin août 2016 par Marie-Chantal Guilmin.
« L’émotion du chanteur a été très forte, d’une part car il ne s’y attendait pas du tout, j’avais gardé la surprise, d’autre part car la lettre qui accompagnait ma remise était très discrète et sincère. Je lui disais combien nous l’aimions et que nous ne l’importunions pas un jour où tout le monde lui sautait dessus. Il gardera cette lettre qui lui est allée droit au cœur. Pour nous remercier il nous a envoyé peu de temps après ces gentilles photos dédicacées. Merci Renaud et bon vent ! ».
Marie-Chantal Guilmin, écrivain, journaliste et ambassadrice nationale de 7 à lire.
Extrait : Des lettres, des mots, des livres, des bibliothèques, une librairie. Tel était son univers. Lire, c’était sa vie. Sans cela, il n’existait pas. Mais il y avait une chose encore plus importante pour lui : l’écriture. Il se sentait fait pour ça. Les mots lui venaient naturellement, tombant du ciel, entre deux idées. Cet homme n’avait jamais songé à autre chose qu’à coucher des mots sur un morceau de papier. Depuis l’enfance, il rêvait de publier un livre pour laisser une trace dans l’histoire, à sa famille, à ses proches.
Hugo Bassin était un jeune homme de 30 ans, à la vie banale jusqu’à présent. Petit libraire de Périgueux, en Dordogne, il avait consacré sa vie aux livres. Il n’en était pas seulement amateur… mais admiratif. La littérature était sacrée pour ce passionné qui restait souvent des heures, assis derrière son bureau, installé dans l’arrière-boutique de sa librairie, à feuilleter les pages d’une œuvre qui ne demandait qu’à être lue. Il était arrivé à un âge où son rêve le plus cher voulait être réalisé : publier son premier roman. Cependant, trouver un éditeur n’était pas chose aisée, mais il y croyait dur comme fer, voulait se battre et persévérer, pour obtenir le graal d’être un jour exposé en librairie.
Entre rêves et réalités, Hugo savait qu’il obtiendrait le soutien de son amie de toujours, Anne Valette, sa cadette de deux ans dans le métier, qu’il connaissait depuis la primaire. Hugo l’avait toujours aimé, mais n’avait jamais osé le lui dire, sauf à 15 ans, en lui écrivant un poème, mais à cette époque-là, elle ne s’était pas sentie prête à sortir avec lui. Il avait donc décidé de garder cette belle amitié, tissée depuis toutes ces années, pour combler son chagrin d’adolescent. En général, ce jeune homme distingué n’avait pas peur d’exprimer ses sentiments, mais avec Anne, il était bloqué. A chaque fois qu’il tentait de faire le premier, sans raison particulière, une petite voix dans sa tête lui disait répétait : « Ne va pas tout gâcher ! ».
Alors, il se tut. Pourtant, la jeune femme n’était pas naïve, elle savait très bien ce que son ami ressentait, mais même si elle avait refusé la première fois, c’étaient pour de bonnes raisons. A présent, elle était prête à s’engager, mais ce n’était pas à elle de faire le premier pas. Le jour où Hugo aurait l’audace de lui dire la vérité, elle lui avouerait la sienne et peut-être que, ce jour-là, la boucle serait bouclée. En attendant, elle remarquait que son meilleur ami avait pour ambition de se faire connaître en tant qu’auteur, alors elle l’encouragea à écrire et à travailler dur pour réussir. Elle lui conseilla également d’être patient et déterminé pour trouver un éditeur.
– Ne t’en fais pas Hugo, sois patient, ton roman trouvera bientôt un éditeur de renom.
– Si tu le dis. Je ne suis pas pressé, dit-il d’un ton léger. J’ai tout mon temps.
Isana et Noah en doutaient, à leur retour à la Martinique. Ils se demandaient même si l’histoire de White Bird, la goélette de Justin Wellmore, disparue avec son équipage, n’était pas une fiction, le délire d’un homme mourant de soif à la dérive sur une pirogue.
La lettre qui arrive de Boston, en ce début du mois de mars 1841, va peut-être éclaircir le mystère…
L’équipage d’Estrella, dont nous avons suivi les aventures dans Les trésors d’Ismeralda, va reprendre la mer pour trouver le fin mot de cette étrange histoire.
Daniel Pagés est né en Haut Languedoc.
Successivement éducateur de jeunes en difficultés, paysan dans sa montagne et skipper professionnel de voiliers à Banyuls-sur-mer, il accompagne aujourd’hui, plusieurs mois par an, des enfants dans la découverte du milieu marin sur l’île d’Oléron ou ailleurs.
Il nous embarque ici avec ce roman lumineux et plein de surprises à travers les dangers et les bonheurs de la mer des Caraïbes.
Depuis le début 2015, les éditions l’Ametlièr ont rejoint Yucca Éditions, jeune éditeur de Carmaux (Tarn).
Diffusion distribution Terres de Livres et IEO-IDECO pour les livres en occitan.