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« D’amères vendanges ». Roman de Jean DUPIN

Jean Dupin
Jean Dupin

Irène Roussenac croit-elle à une magie des prénoms ? À la cadette qui lui naît avec des yeux du bleu le plus pur, elle donne celui de Bleuette. L’enfant, vive et attachante, devient une élève modèle, puis une collégienne prometteuse. Elle s’éveille aux douceurs de la camaraderie et bientôt à des émotions plus secrètes, dans lesquelles Jacques Delonnac, le fils unique du châtelain de Montessac, prend de plus en plus de place.
La vie quotidienne se peint de travaux, parfois durs, de joies simples, réchauffées par les plaisirs du bien manger et de l’amitié. Le vert opulent des tabacs, puis l’or des blés, le pourpre des vignes mûrissantes, enfin le brûlé des truffières marquent les saisons. Les fêtes villageoises, celles des noces, une visite impromptue aux Milandes, la belle maison de Joséphine Baker, qui reçoit les paysans en simple voisine, ponctuent d’éclats lumineux les années qui s’écoulent sereinement. S’ils oublient Léon Courtal, le régisseur odieux du château et quelques calamités, les métayers peuvent se sentir aussi heureux que des riches.
Mais, tout soudain, au milieu des vendanges joyeuses, le Destin s’intéresse à Montessac. Il frappe ces vies paysannes, il fond sur le cœur de Bleuette…
Infidèle à son Rouergue natal, le temps de ce portrait coloré des familles de métayers de l’ample vallée de la Dordogne, qu’il connaît bien, Jean Dupin y met l’attachement sensible à ses héros qui ont rendu si réalistes les pages de Vengeance à Escals ou de l’Enfant caché de la Malardie.

Une fois de plus, l’auteur a voulu satisfaire son goût pour l’écriture de terroir. Il signe ici son huitième roman.

« L’enfant caché de la Malardie ». Roman de Jean DUPIN

Jean DUPIN
Jean DUPIN

1950 : Le temps semble s’être arrêté sur les hauts plateaux du Lévézou en Rouergue.
A La Malardie, dont le sévère portail enferme la famille dans des conditions patriarcales, Roumières, le dur maître des lieux, régente les choses et les êtres : sa femme, les valets, l’aïeul veuf, à peine toléré.
A La Malardie, il y a la table des patrons et celle des domestiques. Lorsque François s’installe pour la première fois sur le banc à côté de ces derniers, le paysan ne lui cache pas qu’il ne doit pas espérer de douceur particulière, parce qu’il a à peine quatorze ans. D’ailleurs, Claudette qui glisse dans la cuisine presque invisible, n’est pas plus ménagée que lui, petite servante soumise à la fois aux cris de Roumières et à ceux de sa maîtresse.
Les deux adolescents, que leur commune fragilité pourrait rapprocher, se regardent en silence, mais sans jamais exprimer de sentiments confus, peut-être une attirance mutuelle.
Ce face-à-face étrange cessera dans la même réserve craintive le jour où François, excédé par les foucades de Roumières, s’en ira vers des maisons plus hospitalières. Puis, quand germeront en lui des ambitions d’homme, il gagnera Paris, armé d’un courage obstiné.
Bougnat, garçon de café, une belle réussite se profilera.
A La Malardie, d’incroyables événements surviennent. Claudette, si renfermée a commis le péché de chair. Et, fait aussi étonnant, ses maîtres la gardent ! Quant à l’enfant, nul ne sait où il se trouve, pas plus que la pécheresse n’avoue l’identité du père.
Le destin prend-il un malin plaisir à éloigner pour mieux unir ? François et Claudette se retrouvent, mûris par les épreuves. Ils ne repoussent plus les pulsions sourdes frémissant autrefois dans leurs regards par dessus la table des valets. Mais, lorsque Claudette enfin apaisée, révèlera son lourd secret à son compagnon, l’ombre de La Malardie ne sera pas tout à fait évanouie.

Au terme d’une carrière dans les Postes, Jean Dupin a voulu satisfaire une fois de plus son goût pour l’écriture de terroir.
Il signe ici son septième roman, toujours aussi fidèle à ses racines rouergates.

ISBN : 978-2-9523208-6-3 – Prix: 15€