« Antonimos d’Apamia, le dernier « roi saint » des Gaulois Ibères » Jean-Jacques SOULET
Saint-Antonin d’Apamia reste une énigme, mais on l’identifie vis à vis des autres Saint-Antonin par l’anniversaire de son martyre le 2 septembre.
Antoninos d’Apamia, désigné Saint Antonin d’apamia en France, Sant Antolin en Espagne, Santo Antonino en Italie, et Saint Anthony dans le Kent.
Il naît en 446, sous l’occupation des Visigoths de Toulouse et de leur roi Théodoric Ier. Il se retrouva orphelin de bonne heure de père, puis de mère. Menacé par Théodoric II roi de Toulouse, il fuit sa patrie à 17 ans, et s’éloigna en Syrie. A la mort de ce roi en 466, il se rendit à Salerne (Italie) qu’il quitta au moment de la chute de l’empire Romain vers 476. Mais pour sa sécurité, il entreprit un périple de 43 ans, en Italie, en Gaule, dans le Kent, en Espagne. Les villages et les villes où il séjourna l’honorent, et se nomment Saint-Antonin, ou lui dédièrent leur église. Nous dressons une liste des lieux qui permirent de comprendre ce personnage et la mission à léquelle il voua sa vie… A Apamée de Syrie; en Italie: Capoue, salerne, Castro Pofi, Sgurgola, Montecelio, Monte Porzio Catone, Fara (sabine) Ornaro, Castel Nuovo de Porto, Pérouse, Florence, Lucques, Carpasio, Entracque, Courmayeur. En Gaule: Bonvillard (Savoie), Levens et Saint-Antonin de Roquesteron ( Alpes Maritimes), Bagnols en Forêt (Var), Bussy le Grand (Côte d’Or) Clermont (Puy de Dôme), Chanteuges (Haute Loire), Combret Marcillac et Rodez (Aveyron), Saint-Antonin Noble Val (Tarn et Garonne) Bruguières et Toulouse (Haute Garonne), Saint-Antonin et Lialores (Gers), Cahors (Lot), Segonzac (Dordogne), Bordeaux (Gironde), Saint-Antonin de Sommaire, Cernay, Authou, Saint-Aquilin de Pacy, Epaignes (Eure), Hautôt sur Seine (Seine Maritime), Châtres (Seine et Marne), Noyon (Oise)… En Angleterre: Alkham (Kent). En Espagne : Lekeito (Pays basque), Palencia, Medina del campo, Tolède, Sarinena (Aragon), Lleida…
Ce roi chrétien regagna Apamia, toujours sous occupation Visigothe, là il subit le martyre le 2 septembre 506, sur la rive de l’Ariège. Au printemps 507 Clovis conquit l’Aquitaine, sauf la Septimanie (Languedoc) ; la Gaule devint le royaume des Francs avec Paris, capitale.
Un de ces biographes J.J.Pouech écrivait:
« Saint-Antonin fut en son temps, surtout au moyen âge un saint d’une immense célébrité et c’est précisément cette célébrité qui a le plus contribuée a obscurcir son histoire, tellement qu’il n’est pas de saint honoré dans l’église sur le compte duquel on ait le plus discuté. »
Format 15 x 21 – 459 pages, 93 illustrations (photos dessins) 1100 notes bibliographiques. Auto-édition . Parution 1 er trimestre 2012 – ISBN : 2-9524454-2-7 – Prix: 32 Euros + port 7 euros.
Vente par l’auteur.