Chantal Rey est issue du milieu paysan, sur les contreforts des Pyrénées, dans une campagne où l’on parlait gascon au moins autant que français. Elle vit à Montauban, où elle travaille dans le secteur de l’agro alimentaire. Outre l’écriture, elle consacre l’essentiel de ses loisirs à l’apprentissage des langues et aux voyages. Lauréate de plusieurs concours d’écriture, certaines de ses nouvelles sont éditées dans divers ouvrages collectifs.
Écolier à Hagetmau, Alain Lamaison a trouvé son terrain de jeux à l’ombre des acacias de la « place des cochons », et son enfance, passée entre les clients du garage de cycles de son père mécano/rebouteux, et le bistrot/librairie de ses grands-parents lui a permis de s’imprégner de l’esprit Gascon dans tout son piment, sa pétulance et son côté fantasque et pittoresque.
A priori, rien ne le prédisposait à l’écriture. A ses débuts de scribe, il rédigeait des piges humoristiques dans un journal d’entreprise et s’est ainsi piqué aux délices de la plume.
Passé par l’écriture de sketches en Gascon à la demande d’organisateurs d’un festival régional, il a bifurqué par les pièces de théâtre (dont une a été jouée : L’Emir de Sainte Meyt) avant d’adapter ses textes pour en faire des romans d’humour du terroir.
Dans ses quatre premiers ouvrages, l’auteur vous invite à visiter un petit village imaginaire dont les habitants, personnages délirants, aussi farfelus qu’attachants, ressemblent tous à « ces figures typiques » que nous connaissons tous et qui sont… nos voisins.
L’humour déjanté, quelquefois pétulant et l’autodérision développés dans ces quatre romans, amènent à balayer devant sa porte, et font retrouver des valeurs simples et ô combien réelles de nos campagnes de France.
Son cinquième ouvrage est un recueil de nouvelles, où la farce Gasconne se mêle à des faits de société plus réels, plus romanesques qui montrent diverses facettes de l’auteur.
Dix années passées au sein de l’association du Musée de la Faïencerie de Samadet, il restera imprégné par cette histoire et s’en inspirera pour écrire une trilogie « La rose Manganèse » dont la trame se trouve au cœur d’une faïencerie du XVIIIeme siècle, dans le sud de la Gascogne.
Récemment Alain Lamaison vient de publier un roman policier qu’il qualifie de « rural » où la gendarmerie locale diligente et résout l’enquête sans faire appel aux méthodes scientifiques modernes.