Débuté comme une historiette tranquille, SEOLANE prend soudain un tour inattendu. Apparaît alors son vrai visage.
À cheval sur Alpes et Pyrénées, ce roman est partiellement auto-biographique. Il s’écrit sur les modes de l’émotion, de la poésie, des correspondances entre personnages, paysages et situations, et surtout avec d’énormes envies de rire.
Marie-Chantal Guilmin, écrivain et journaliste, raconte ici la vie romancée d’Elsa Zilberbogen, juive polonaise cachée à Mazamet en France pendant la Seconde guerre mondiale. Des années plus tard, cette rencontre fut un véritable coup de foudre amical pour l’auteur. Elsa lui a raconté son parcours, très dur, son départ de Varsovie en 1939 lorsque la ville fut envahie par les Allemands, son escale en Belgique dans le pays de sa mère, son exil en France, au pied des Pyrénées tout d’abord, puis dans les camps de Brens dans le Tarn, de Rivesaltes dans les Pyrénées Orientales. Elsa s’est définitivement installée au Canada après la guerre.
Un roman d’une intense émotion, quand la grande Histoire tient lieu d’écrin à la petite histoire d’Elsa Zilberbogen, enfant juive de Varsovie.
Irène Roussenac croit-elle à une magie des prénoms ? À la cadette qui lui naît avec des yeux du bleu le plus pur, elle donne celui de Bleuette. L’enfant, vive et attachante, devient une élève modèle, puis une collégienne prometteuse. Elle s’éveille aux douceurs de la camaraderie et bientôt à des émotions plus secrètes, dans lesquelles Jacques Delonnac, le fils unique du châtelain de Montessac, prend de plus en plus de place.
La vie quotidienne se peint de travaux, parfois durs, de joies simples, réchauffées par les plaisirs du bien manger et de l’amitié. Le vert opulent des tabacs, puis l’or des blés, le pourpre des vignes mûrissantes, enfin le brûlé des truffières marquent les saisons. Les fêtes villageoises, celles des noces, une visite impromptue aux Milandes, la belle maison de Joséphine Baker, qui reçoit les paysans en simple voisine, ponctuent d’éclats lumineux les années qui s’écoulent sereinement. S’ils oublient Léon Courtal, le régisseur odieux du château et quelques calamités, les métayers peuvent se sentir aussi heureux que des riches.
Mais, tout soudain, au milieu des vendanges joyeuses, le Destin s’intéresse à Montessac. Il frappe ces vies paysannes, il fond sur le cœur de Bleuette…
Infidèle à son Rouergue natal, le temps de ce portrait coloré des familles de métayers de l’ample vallée de la Dordogne, qu’il connaît bien, Jean Dupin y met l’attachement sensible à ses héros qui ont rendu si réalistes les pages de Vengeance à Escals ou de l’Enfant caché de la Malardie.
Une fois de plus, l’auteur a voulu satisfaire son goût pour l’écriture de terroir. Il signe ici son huitième roman.
L’auteur a écrit ce superbe livre avec en toile de fond ses émotions enfantines.
On s’attache à ces pages qui lient ses proches, c’est avec lucidité que l’auteur leur rend hommage. Certains s’attachent à la vie et ne s’en plaignent pas. Ce sont des rencontres écrites avec force, courage et dignité…
Cette histoire vraie et personnelle est une suite de jours ordinaires décrits avec la tendresse et la passion des mots. Cela cache parfois quelques souffrances et en fait ressortir aussi des joies. Il nous tarde de voir vite ce qui se passe à la page suivante
Un jour se débarrasser du poids du passé, parfois lourd, mais que l’amour de ses parents a pu rendre plus léger.
Après une belle carrière passée chez AZF, à présent, en parallèle avec ses nombreuses randonnées et ses thés dansants, Maïté Lauzely-Darbon concrétise son désir d’écrire : « Le Chemin de Compostelle, sac à dos et droit devant » est son troisième ouvrage.
Pourquoi aller à Saint-Jacques-de-Compostelle ? Cette route légendaire, empruntée depuis le Moyen-Âge, intriguera toujours.
Cache-t-elle des secrets mystérieux ? Procure-t-elle des forces ? Des émotions extraordinaires ?
Les humains sont-ils des êtres jamais tout à fait satisfaits de leur sort ? S’imaginent-ils obtenir sur le chemin l’hypothétique réalisation de tous leurs vœux ?
Quoiqu’il en soit, personne ne va à Compostelle tout à fait par hasard…