La cuisine syrienne a été influencée par plusieurs facteurs liés à l’histoire du pays et à sa situation géographique, entre autres les passages de caravanes venant des Indes ou de la Chine et l’occupation ottomane.
Si l’oriental à la réputation de manger peu, il a aussi celle de prendre son temps pour déguster les mets… Les repas sont de grands moments de convivialité partagés avec les amis ou les voisins en visite.
Les recettes de ce livre ont été recueillies auprès des maîtresses de maison syriennes du nord au sud du pays.
La préparation de ces plats, variés et parfumés selon le rythme des saisons n’a pas toujours été facile à transcrire en proportions et temps de cuisson car ils se cuisinent beaucoup de mémoire et d’instinct.
A vous maintenant de tester ces douces ou piquantes saveurs d’Orient.
Broché – 164 pages – 118 recettes – Editions PUBLISUD 1997 – 19,51 euros TTC – ISBN 2-86600-804-9 – Prix spécial pour l’Association : 19 euros + 4,70 euros de port (total 23,70 euros)
Née à Paris, originaire du Piémont italien par son père et du Berry par sa mère, Eve Marinone a cultivé le goût de l’internationalité par de nombreux voyages et séjours à travers le monde. Depuis 1997, elle publie des livres de cuisine remarqués par un souci de récolter elle-même, à la source, des recettes abouties de l’Histoire et des générations. En 2008, elle a fait paraître le tout premier exemple en français de Cuisine de Croatie.
Évelyne Marty-Marinone a également été chroniqueuse sur 100 % Radio, sur le journal du Tarn « La Montagne Noire » (« L’adresse d’Eve Marinone » tous les vendredis) et sur le site www.gaillacinfo.fr (rubrique culinaire mensuelle).
Présente entre autres aux Salons Internationaux du Livre de Paris, du Livre et de la Presse de Genève, du Livre Gourmand de Périgueux, aux Salons du Livre de Gaillac (Tarn), à la Comédie du Livre de Montpellier, à Place aux Livres de Lyon, à celui de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), de Meilhan sur Garonne (Lot-et-Garonne), au Festin d’auteurs de Beynat (Corrèze), à la Fête du Livre et de la Gastronomie de Pampelonne (Tarn)….
Telle pourrait être la devise de l’auteur dans le domaine de la cuisine du terroir, et celui de l’amour. Satisfaire des exigences physiologiques à partir de recettes traditionnelles qui ont fait leur preuve. Satisfaire des besoins sentimentaux grâce à des situations qui suscitent et entretiennent l’amour sous toutes ses formes, voilà des objectifs réalistes à la portée de tous, pourvu que la gourmandise soit bien comprise et encadrée.
C’est à chacun de placer ses limites. En posant ses propres bornes, nul doute que la gourmandise au sens large peut contribuer à préparer et à faire éclore des joies intenses, voire un certain bonheur renouvelé.
« Les Aveyronnais ont, depuis toujours, l’art de transformer le cochon. Boris Cortijos le démontre admirablement dans les pages de ce livre, et je peux témoigner personnellement que la tradition se maintient solidement ! » écrit Pierre Bonte dans son avant-propos.
Et en effet, l’ouvrage joliment illustré que publie le Directeur de l’atelier technique du lycée Beauregard réussit remarquablement la synthèse entre la tradition, la modernité… et les recettes de cuisine !
Côté tradition, une première partie qui traite de la Rome antique, du Moyen-Age ou de l’époque de nos grands-parents : le porc, garde-manger ambulant, a toujours été synonyme de convivialité, de fête et de bonne chaire.
Côté modernité, l’Aveyron, terre de nombreuses traditions d’élevage, est aujourd’hui le moteur de la production, de la transformation, de la recherche et de la formation porcines au sud de la Loire. L’auteur nous invite à rencontrer les acteurs d’une filière essentielle à nos campagnes et à notre secteur agroalimentaire : bienvenue chez les éleveurs mais aussi chez les Cance, Linard, Mazars, Serin, Boscus… qui nous régalent de leurs excellents produits.
Dans sa troisième partie, enfin, l’auteur nous emmène à la découverte des recettes des chefs, Hervé Busset, François Gagnaire, Louis-Bernard Puech, Corinne et Rémy Simon, Christian Agrech, Julien Lamanilève Christian Déléris, Hélène Saint-Martin et Cédric Gaston, Marie-Claude Lopez, et nous donne tous les conseils pour réussir ses propres pâtés, saucissons, jambonneaux et autres fritons !
Enfin, à noter cette « friandise », offerte sur une double-page en fin de livre : l’auteur a demandé un souvenir ou une anecdote aux personnalités politiques du département. On y apprend que le père de Jean-Claude Luche était saigneur, on y découvre les souvenirs d’enfance de Marie-Lou Marcel, mais aussi de Pierre Gadéa, Jacques Godfrain, Alain Marc, Serge Roques, Christian Teyssèdre…
On peut donc dire que, comme dans le cochon, tout est bon dans Le Porc en Aveyron !
Jean-Pierre Luçon, proviseur du Lycée agricole Beauregard de Villefranche-de-Rouergue : « Ce livre est le signe de notre engagement en faveur du territoire et de ses savoirs-faire. Il revêt en outre un important aspect pédagogique et nous aidera à recruter dans la filière agro transformation qui offre plus de débouchés professionnels que nous avons de candidats ».
Avant-propos de Pierre Bonte. 144 pages couleur, cartonné. 31,50 €.