De l’Alsace natale au Sud-Ouest profond, en passant par l’Île-de-France, la Normandie, les Pyrénées ou l’Australie, l’auteure décrit en poèmes et en images ses cocagnes, son bonheur d’avoir une terre sous ses pieds, un amour à aimer, une plume pour écrire…
Titulaire d’un doctorat de littérature australienne, Françoise Saint-Chabaud a vécu une vingtaine d’années dans le Pacifique sud, collectant au fil des voyages et des rencontres de nombreuses notes, images et émotions qui sont autant de sources d’inspiration. Actuellement, elle partage son temps entre Tahiti et Paris.
C’est à Sydney, en Australie, qu’elle débute sa carrière de professeur, à l’université de Nouvelle-Galles du sud, et qu’elle écrit ses premières nouvelles. Ensuite, elle dirige le CREIPAC de Nouméa en Nouvelle-Calédonie et découvre les réalités océaniennes. De retour en France, elle enseigne à l’université Paris-Sud/Orsay et commence un premier roman qui restera inachevé. En 2002, elle retourne dans le Pacifique.
Après un court séjour dans l’île de Bora Bora où elle se remet à l’écriture, elle s’installe en 2005 à Tahiti où elle ouvre une galerie d’art. Immergée dans le monde turbulent des artistes, elle participe à de nombreux événements, organise régulièrement des expositions et crée une plate-forme d’art contemporain. En 2008, elle termine son premier roman à suspense, Sous l’emprise du tiki, qui sera publié en novembre 2009. C’est le début d’une carrière de romancière qu’elle exerce à plein-temps depuis 2010.
A partir de 2013, Françoise Saint-Chabaud anime ses premiers ateliers d’écriture Point à la ligne, d’abord à Tahiti puis en Normandie bientôt à Toulouse. En 2016, elle rentre définitivement en France et partage son temps entre Paris et Lisieux où, en 2018, elle met en place un café polar sous l’égide de l’association les Ancres Noires (Le Havre) et de la librairie les Grands Chemins. Elle devient également membre de l’association SADN (société des auteurs de Normandie).
C’est l’histoire d’un grand voyage dans l’Australie des années 80 . Michelle , l’héroïne affronte la précarité des immigrants dans un pays qui a la taille d’un continent, lutte pour la survie , et fait ici un voyage initiatique qui l’emmène sur la trace des aborigènes et d’une mystique qui l’entraine vers la folie . Fortement autobiographique cette histoire raconte comment on peut perdre ses racines et en replanter ailleurs pour devenir « citoyenne du monde »