une histoire d’amour , sur fond d’hôpital psychiatrique, un sauvetage à deux de la maladie, dans les impossibles de la déontologie . Une histoire en poèmes ou des poèmes en histoire , illustrée en collages de magazines, forme de communication primordiale et artistique avec les moyens du bord .
De l’Alsace natale au Sud-Ouest profond, en passant par l’Île-de-France, la Normandie, les Pyrénées ou l’Australie, l’auteure décrit en poèmes et en images ses cocagnes, son bonheur d’avoir une terre sous ses pieds, un amour à aimer, une plume pour écrire…
Une poésie qui s’épanche, un cœur de veuve pour qui l’absence est une présence impalpable , pour qui la solitude est d’être aimé par delà la mort ; et puis la puissance des mots, des musiques, le dérisoire du quotidien dans lequel on se noie pour oublier, et dieu pour seul ami … Un monde intérieur où le deuil s’opère car la vie devient plus forte. Un grand vide ? Des moments pleins, et l’écriture qui délie.
Editions Edilivre.com – ISBN : 978-2-332-81802-7 – Prix : 17,50 €
C’est l’histoire d’un grand voyage dans l’Australie des années 80 . Michelle , l’héroïne affronte la précarité des immigrants dans un pays qui a la taille d’un continent, lutte pour la survie , et fait ici un voyage initiatique qui l’emmène sur la trace des aborigènes et d’une mystique qui l’entraine vers la folie . Fortement autobiographique cette histoire raconte comment on peut perdre ses racines et en replanter ailleurs pour devenir « citoyenne du monde »
Le siècle veut cela : tout est à portée de tous. Ainsi, l’écriture. Pas grands investissements autres que le papier, la plume et l’encre. Floraison d’ateliers d’écriture depuis quinze ans. J’ai fait partie de cette éclosion. Cela m’a appris à écrire, puisque dans un atelier se côtoient les maîtres et les élèves, les patrons et les apprentis. Ainsi est né ce livre, pour que l’aventure née de l’air du temps s’inscrive dans une histoire, dans des histoires, des petits bouts de vie arrachés au quotidien dont on a enfilé quelques perles. J’ai voulu en faire de la littérature.
Tendresse et compassion, voilà ce que les gens que je côtoie m’inspirent. Ces quelques personnages croqués dans ces nouvelles ont une consistance, ils ont presque croisé ma route. Je leur prête mes mots, je leur emprunte quelques circonstances, je leur invente une beauté intérieure et avec un brin d’humour, je leur pardonne leurs mauvais penchants. Des gens comme moi, des gens comme vous, qui sont tout sauf anonymes puisque même Dieu, personnage à part entière qui apparaît ici et là, les aime d’une manière personnelle à travers ces pages.
Mon concept de la nouvelle est plus large que le genre communément admis. Il s’agit pour moi avant tout d’une écriture concise certes mais libre dans sa forme et qui s’emploie à puiser sa source dans le quotidien. Je ne cherche pas non plus la chute sensationnelle. Je finis plutôt par un point de suspension qui invite à réfléchir, ou à sourire. Dans chaque cas, c’est un nouveau prétexte à littérature et cela reste mon dessein principal.
Six nouvelles, six femmes comme une déclinaison grammaticale ou comme une déclinaison de la vie, de la jeunesse vers la vieillesse, de la révolte vers l’acceptation, Une variation sur la remise en question et sur la féminité. Six nouvelles plus ou moins longues, six femmes avec lesquelles on sympathise parce qu’elles sont vivantes, en dehors des clichés, et pourtant si proches de nous.