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Actualités Littéraires, Activités Occitanes & Echanges Internationaux

« Les Naufrageurs » Michel Cosem. Roman. Editions Pierregord.

Nous voguons jusqu’à la mer des Caraïbes avec un point de mire presque absolu, l’île de la tortue.

Un bateau, deux et trois…

L’un se saisit d’un pauvre hère qu’abandonne sur les quais d’un port de pêche, son père paysan affamé des monts d’Andalousie. Il apprendra tout d’abord à pêcher et à naviguer en haute mer…Et puis les barbaresque l’emmènent en esclavage et alors son destin l’emporte de l’autre côté du monde. Rubio y fera fortune tout d’abord. Et puis il rencontrera son destin… (suite…)

Christiane PRIOULT. Biographie

Christiane PRIOULT
Christiane PRIOULT

Christiane Prioult est née à Paris d’une famille originaire de l’Ouest : Normandie-Bretagne. Elle habite, toutefois, à Toulouse, depuis plus de trente ans. Professeur d’anglais, elle a consacré sa vie à l’enseignement, au sein de l’Éducation Nationale. Elle a également acquis le titre de Docteur ès-lettres, pour ses recherches, dans le domaine de la littérature comparée, sur William Faulkner et Albert Camus. Le livre a été publié en octobre 2006 aux éditions de L’Harmattan.

Passionnée de poésie depuis toujours, elle a profité du repos, offert par la retraite, pour publier deux livres de poésie, un troisième livre, Métamorphoses, vient de sortir aux éditions du Chasseur abstrait, en 2009.

Chacun de ses livres de poésie lui a valu un prix :

Pour Lumière d’ombres : Prix de la Société des poètes et artistes de France ( SPAF) en 1998, Eds. Thot.

Pour Escale au pays des chimères, Prix de CIELA, en 2003, Presses littéraires.

Pour Métamorphoses, prix aux jeux floraux de la ville de Toulouse, en 2009 Cercle littéraire, Les Gourmets de Lettres, Eds. Le Chasseur Abstrait.

Deux prix pour deux petites nouvelles, ( 1998 et 2009).

Enfin, prix de l’éditeur, pour une longue nouvelle, qui est un « thriller », en 2010, et venant de la Maison d’édition Le Chasseur Abstrait. Le livre vient de paraître. Le titre : Veille sur Laura.

Dans la revue Textes et Prétextes du Chasseur abstrait deux articles :

N°58 JANVIER 2010 : Nature Environnement Ecologie dans l’œuvre de William Faulkner, modernité de l’œuvre.

N°65 SEPTEMBRE 2010 ; Balzac, Camus….et Faulkner.

Contact :

Résidence Clair Bois – Bât C
19 rue de Garin
31500 TOULOUSE

Tél. : 05 61 20 67 76

Courriel : christiane.prioult@wanadoo.fr

 » LA FORET DES LIVRES, signature d’écrivains sous les arbres centenaires (37)

La XVIe édition de LA FORÊT DES LIVRES, signature d’écrivains sous les arbres centenaires, qui a réuni lors de la XIVe édition 60.000 visiteurs autour de 150 auteurs, aura lieu le dimanche 28 août 2011 dans le village forestier de CHANCEAUX-PRES-LOCHES 37600 en Touraine.

LA FORET DES LIVRES a réservé un espace privilégié à l’entrée de l’allée des écrivains aux éditeurs indépendants qui peuvent, pour la somme 230 € avec un auteur sur le stand + 60 € par auteur supplémentaire, faire signer leurs livres et les vendre en gardant la totalité de leur recette. En échange de cette participation, les éditeurs indépendants bénéficient d’un emplacement, de toute la communication faite en faveur de l’événement et d’une fréquentation exceptionnelle de la part des auteurs comme du public.

Vous devez être sur le site avant 8h30 heures le dimanche avec vos livres. Votre emplacement vous est indiqué, vous tenez vous-même votre caisse. Votre inscription sera effective dès la réception du questionnaire ci-joint et de votre chèque de participation. Limite d’inscription fixée au 8 août 2011, à partir de cette date aucun remboursement ne sera effectué en cas de désistement.

«  ————————————————————- (suite…)

« Les Lys de la Haine ». Serge Anirépoque. Editions Griffon d’argent.

Les Lys de la Haine. Serge Anirépoque
Les Lys de la Haine. Serge Anirépoque

« Les Lys de la Haine » c’est le chant coloré, la musique d’images d’un homme parti vers les châteaux Cathares. Durant plusieurs années, l’auteur parcourut les chemins Occitans à la recherche de ces squelettes décharnés des citadelles moyenâgeuses. Non seulement, il les vit tous, mais il les rencontra. Une sorte de dialogue muet s’instaura entre lui et les pierres. Il fut heureux de la joie de Puivert, malheureux de la souffrance de Minerve et Montségur, ébloui par la magnificence de Puylaurens et de Peyrepertuse, pris de vertige à Quéribus, silencieux à Cabaret et à Termes.

Ces colosses de pierres aux récits innombrables ont une histoire unique. Leur vocation était celle de gardiens de frontières, mais peu à peu, la lente transformation du catharisme aidant, ils ne se défendirent plus que du français. L’Occitanie était trop belle, trop grande et trop riche, pour ne pas paraître trop indépendante et susciter des envies. La religion Cathare fut prétexte au choc.

La monstrueuse force de Monfort soutenue par le roi et le pape, déferla comme une marée impitoyable sur les douces collines Languedociennes, sur les orgueilleuses Corbières, et sur les folles eaux de la Garonne. Il fut un autre Attila, qui brisa, tua, pilla, brûla, tant et si bien que tout le Sud n’eut plus que la vie extérieure qu’on lui imposa, mais qui ne perdit jamais foi en sa religion.

C’est donc à la recherche de l’un de ces châteaux, blessé par les gens et occis par Richelieu, que Serge Anirépoque est allé durant des années. Ce livre nous raconte l’histoire émouvante de l’une de ces forteresses, perchée à une hauteur vertigineuse, et qui a gardé en elle, l’empreinte de l’époque sanglante de la croisade contre les Albigeois. Cette aventure historique vous prendra par le cœur pour vous conduire dans un périple du souvenir en Occitanie Cathare.

Format du livre (17X24) – 230 pages (papier bouffant). 18€

Occitania ! Occitania ! article de Gérard Veyriès

croix_occitaneDans notre précédent ouvrage (La Terre d’oc), nous avons vu la propagation au XIIe siècle, de la « secte Albigeoise ». Ces événements seront suivis au XIIIe siècle, par le drame final qui est « programmé » par des forces extérieures au pays d’oc, puisqu’elles finirent par intervenir sous prétexte qu’une partie de sa population est « infestée » par l’hérésie albigeoise !

Et pour définir les territoires où se parle la langue d’oc, l’administration royale française à créé à partir de 1290 le mot « Occitanie » patria linguae accitaniae afin de nommer les comtés du sud qu’elle perçoit comme différents. Puis plus tard le mot « Languedoc » sera employé.

Et si les « Katharos » (les purs) ont été persécutés, anéantis par les croisés du Nord et par les représentants (légats) de l’Église romaine, ils n’ont pas pour autant disparu de la mémoire des hommes ! Puisque les chansons des troubadours nous le rappellent, notamment La Canso de Guillaume de Tudèle.

Nous avons cru comprendre que la croisade « Albigeoise » n’a été pour quelques contemporains qu’un « accessoire » de l’histoire de France, jusqu’au moment où Louis VIII parut sur la « scène » de ce drame en 1226 ! Et pour d’autres, c’est une vision sans intérêt, sinon qu’une simple « banalité », ou encore, que : « Sur le plan culturel, le Midi de la France était loin de l’emporter sur le Nord ». Enfin : « La papauté, lorsqu’elle terrassa les cathares, par exemple, sa victoire fut celle du bon sens et de la raison ». Quant à certains philosophes, ils n’ont pas manqué de voir dans la croisade une manifestation de cette « intolérance » qu’ils pourchassent à travers l’histoire ! Et plus généralement, pour l’histoire de France, l’histoire Occitane, n’est qu’un « cadavre Albigeois » !

Néanmoins, lorsque les partisans du parti de l’Ordre chrétien et valeureux adversaires de la subversion hérétique cherchent à minimiser les atrocités des croisades méridionales, ils se justifient en mentionnant que : « La cause sainte n’est pas celle de la foi, mais celle de la nation ». On retrouve cette démarche chez Michelet, qui pour consolider les acquis de la Révolution, et entretenir le mythe fondateur d’unité, jette aux poubelles de l’histoire, les divergences venues des peuples méridionaux ; car elles risquaient de dissoner dans le concept trop bien organisé des fiertés nationales. (suite…)

ONISEP plus « L’occitan, langue et culture d’aujourd’hui : des études, des métiers »

Une brochure interrégionale (Aquitaine, Languedoc, Midi-Pyrénées) -partenariat CREO Lengadòc et ONISEP Languedoc Roussillon.
Toutes les informations et téléchargement de la brochure sur : http://www.felco-creo.org/mactu/detail_fr.php?id=178


Marie-Jeanne VERNY, MCF-HDR Département d’occitan Université Paul Valéry Montpellier
Présidente CREO Lengadòc : http://www.creo-lengadoc.org/
Co-secrétaire FELCO (Fédération des enseignants de langue et culture d’Oc) : http://www.felco-creo.org/

« L’enfant caché de la Malardie ». Roman de Jean DUPIN

Jean DUPIN
Jean DUPIN

1950 : Le temps semble s’être arrêté sur les hauts plateaux du Lévézou en Rouergue.
A La Malardie, dont le sévère portail enferme la famille dans des conditions patriarcales, Roumières, le dur maître des lieux, régente les choses et les êtres : sa femme, les valets, l’aïeul veuf, à peine toléré.
A La Malardie, il y a la table des patrons et celle des domestiques. Lorsque François s’installe pour la première fois sur le banc à côté de ces derniers, le paysan ne lui cache pas qu’il ne doit pas espérer de douceur particulière, parce qu’il a à peine quatorze ans. D’ailleurs, Claudette qui glisse dans la cuisine presque invisible, n’est pas plus ménagée que lui, petite servante soumise à la fois aux cris de Roumières et à ceux de sa maîtresse.
Les deux adolescents, que leur commune fragilité pourrait rapprocher, se regardent en silence, mais sans jamais exprimer de sentiments confus, peut-être une attirance mutuelle.
Ce face-à-face étrange cessera dans la même réserve craintive le jour où François, excédé par les foucades de Roumières, s’en ira vers des maisons plus hospitalières. Puis, quand germeront en lui des ambitions d’homme, il gagnera Paris, armé d’un courage obstiné.
Bougnat, garçon de café, une belle réussite se profilera.
A La Malardie, d’incroyables événements surviennent. Claudette, si renfermée a commis le péché de chair. Et, fait aussi étonnant, ses maîtres la gardent ! Quant à l’enfant, nul ne sait où il se trouve, pas plus que la pécheresse n’avoue l’identité du père.
Le destin prend-il un malin plaisir à éloigner pour mieux unir ? François et Claudette se retrouvent, mûris par les épreuves. Ils ne repoussent plus les pulsions sourdes frémissant autrefois dans leurs regards par dessus la table des valets. Mais, lorsque Claudette enfin apaisée, révèlera son lourd secret à son compagnon, l’ombre de La Malardie ne sera pas tout à fait évanouie.

Au terme d’une carrière dans les Postes, Jean Dupin a voulu satisfaire une fois de plus son goût pour l’écriture de terroir.
Il signe ici son septième roman, toujours aussi fidèle à ses racines rouergates.

ISBN : 978-2-9523208-6-3 – Prix: 15€

« Les diablotins du pensionnat » Michel LOMBARD.

Michel Lombard
Michel Lombard

« Le nouveau livre de Michel Lombard est un récit aux doux parfums des sixties.

L’auteur y narre, avec jubilation, en une trentaine d’épisodes, les années de pensionnat de cette époque bénie des dieux.

« Les diablotins du pensionnat », eux-mêmes, sont plutôt de sympathiques galopins espiègles. Pas toujours charitables… mais tellement attachants : les grands frères du « Petit Nicolas », en quelque sorte.

A travers ces lignes joyeuses, les plus jeunes découvriront une réalité insouciante qui pourra les surprendre…

Leurs aînés retrouveront, avec délectation et peut être un peu de nostalgie, ce « temps des copains et de l’aventure »…

Tous profiteront d’une bénéfique évasion aux goûts parfois amers ou sucrés et plus souvent salés… »

ISBN 978-2-86266-638-9 – Récit de 140 pages, format 14 x 21 – Les Nouvelles Éditions Loubatières –  Prix : 16 € – En vente dans toutes les librairies de France et de Navarre

« Les vies multiples du Troubadour Pèire Vidal » Roman de Michel Cosem. Edition du Pierregord.

Michel Cosem
Michel Cosem

Troubadour : de l’occitan trobador trouveur.

Selon Maria Merocal, Troubadour vendrait de l‘arabe tarab qui signifie chanter auquel le suffixe roman « dour » qui signifie tourner vint s’ajouter.

Nous sommes au temps des Croisades, des Cours d’amour, des chevaliers de l’amour courtois. La reine Aliénor d’Aquitaine par son immense influence et son savoir a créé un Cour fastueuse où elle reçoit les premiers troubadours.

Une époque sur laquelle il a été dit que le sud de la France héritant de Rome et des échanges avec l’orient brillait par sa culture raffinée et merveilleusement savante et scintillante.

Imaginer Toulouse avec son Château Narbonnais, les rives de Garonne accessibles à pied aux baigneurs et aux lavandières… Et la traversée de la ville en barque.

Ou bien se glisser en pensée à Saint Pierre des Cuisines pour y chanter la messe avec les nobles venus en invités du Comte de Toulouse, le grand Raymond V qui comme son parent le Roi Alphonse d’Aragon savait l’art de versifier,entretenait et faisait éduquer et instruire une pléiade de jongleurs, danseurs et diseurs de vers et chansons, Ménestrels. Gestes historiques, principalement des guerres de Navarre et autres lais de tous styles du comique à la tragédie.

Nous voici donc en pays de poètes.

Mais ce qui nous captive dès l’entrée de ce roman est la rencontre… La vie dune autre âge qui nous entoure et nous emporte quelque part dans nos rêves et nos souvenirs.

Nous avons tous, nous gens du sud une petite idée de ce temps là et de ces poètes itinérants qui vécurent tant de belles amours et les chantèrent avec tant de mots venus comme de sources lointaines.

Michel Cosem qui a dédié une grande par de sa littérature aux livres pour la jeunesse est également féru d’histoire. De notre histoire et son Peire Vidal, possède la tension et l’intérêt des romans historiques conjugué à l’art de la poésie naturelle et charmeuse. (suite…)