Après le 22 octobre 2005 à Carcassonne, (10 000 personnes), le 17 mars 2007 à Béziers ( 20 000 personnes ), c’est de nouveau à CARCASSONNE que se retrouveront samedi 24 octobre prochain, tous les Occitans de naissance ou de cœur qui veulent témoigner de leur intérêt et de leur attachement à la langue et à la culture occitanes.
» Per la lenga occitana ! Anèm òc » / pour la langue occitane, allons ! oui ! »
Appel pour la manifestation du 24 octobre 2009 à Carcassonne
La préservation de la diversité linguistique et culturelle dans le monde est un enjeu majeur pour les années à venir. En France, la situation légale est pourtant défavorable à cette préservation. La langue occitane, notamment, est particulièrement menacée par l’absence de politique positive pour sa transmission.
Il faut donc, sur le territoire où se parle l’occitan, créer un environnement favorable à l’enseignement de la langue et dans la langue, à la création culturelle en occitan, à la présence de la langue dans les médias électroniques, audiovisuels et écrits, à son emploi dans la vie publique et sociale. Tout cela sera un encouragement à la transmission familiale de l’occitan.
Les médias
Nous voulons un service public de radio et de télévision en langue occitane.
Nous demandons une aide spécifique pour les opérateurs privés (radios associatives, télévisions, presse) qui travaillent en faveur de la langue occitane.
La création
Le soutien à la création, c’est une politique spécifique en faveur de l’édition, du théâtre, du spectacle vivant en général, du cinéma et de la musique. La population doit pouvoir découvrir une culture trop souvent occultée.
L’enseignement
Il faut que chacun puisse choisir s’il le souhaite un enseignement sous des formes diverses :
– un enseignement en occitan (bilingue à parité horaire ou en immersion) ;
– un enseignement de la langue et de la culture occitanes
– un enseignement spécifique en direction des adultes
Il s’agit d’une politique d’offre généralisée.
La vie publique
L’occitan doit être présent dans la vie publique. Cela veut dire par exemple :
– le respect de la toponymie et la mise en place d’une signalisation bilingue ;
– l’encouragement à l’utilisation de la langue occitane dans les lieux publics et dans la vie sociale.
Toutes ces demandes ont pour seul but de permettre à une langue de vivre et à ceux qui le désirent de l’utiliser. Elles s’adressent à la fois aux collectivités locales occitanes (communes, communautés de communes, départements, régions) et à l’État. Chacun doit prendre en charge ce qui est de sa responsabilité. Il appartient à l’État d’adapter sa législation.
Coordinacion « Anem Òc ! » :
– IEO : Institut d’Estudis Occitans, organisme culturel reconnu d’utilité publique,
– F.E.L.C.O. : Fédération des Enseignants de Langue et Culture d’Oc (Enseignement Public), Calandreta, écoles occitanes associatives laïques, Òc-Bi, association de parents d’élèves pour l’enseignement bilingue public, Felibrige, mouvement de défense de la Langue d’Òc fondé en 1854 par Fréderic Mistral
Totes a Carcassona lo 24 d’octòbre de 2009 : Anem, òc !
Signez l’appel à manifester sur : http://manifestarperloccitan.com/
Marie-Jeanne VERNY,
MCF-HDR Département d’occitan Université Paul Valéry Montpellier
présid. CREO Lengadòc : http://www.creo-lengadoc.org/
co-secrét. FELCO (Fédération des enseignants de langue et culture d’Oc) : http://www.felco-creo.org/
Plan et programme sont disponibles sur : http://anemoc.macarel.net/sites/default/files/quatre_paginas.pdf