Des murs de la ville à ceux des galeries, de la toile aux objets en tout genre, Ben n’a cessé de multiplier les mots sur tous les supports possibles interrogeant la vie dans son ensemble.
Protéiforme, envahissante, grouillante, sa graphomanie explose les limites de l’art en le rendant accessible au plus grand nombre. Aussi le projet d’affichage public de l’artiste est à considérer comme une véritable action artistique lui permettant d’interpeller le public et d’ancrer l’art dans le quotidien. Rappelons-nous que l’espace public a toujours été au cœur de ses préoccupations tout particulièrement à l’occasion des festivals Fluxus ou au sein du mouvement de la Figuration Libre, la rue étant le lieu idéal pour conduire des actions artistiques équivalentes aux gestes de la vie de tous les jours.
Dès le début des années 1960, il couvre les murs de sa boutique puis ceux de Nice, de phrases, de slogans, d’aphorismes, avant de les inscrire sur des panneaux, des toiles ou des objets. D’abord des mots puis de véritables murs-graffiti répondant à un désir de communication directe. Rare artiste à revendiquer un statut populaire, Ben recherche intrinsèquement la plus large diffusion de son œuvre. Des cimaises de l’Espace Croix-Baragnon et de l’Ostal d’Occitània aux panneaux publicitaires, Ben interroge, étonne et s’immisce dans la ville et le quotidien des Toulousains.

Cet ensemble d’événements s’inscrit dans le cadre du projet OCCITANIA/BEN/TOLOSA :
Affichage public : 27 avril >11 mai – Toulouse
Débat : Vendredi 6 mai 2011 à 15h – Auditorium du musée les Abattoirs
Film : Vendredi 6 mai 2011 – Centre culturel Bellegarde
Expositions : 5 mai > 11 juin 2011 – Espace Croix-Baragnon / Ostal d’Occitània