Pour du pain! d’Hania Raczak

Une présentation de Christian Nowicki, professeur de Lettres et Communication, Directeur du Pôle Enseignement Supérieur Baudimont à Arras, collaborateur depuis plus de trente ans à l’hebdomadaire régional « L’Avenir de l’Artois » où il a notamment développé la rubrique « Nowa Polska » consacrée à l’actualité et l’Histoire de la Polonia du Nord de la France.

« Pour du pain! » : tout serait dit dans ce titre. Comment expliquer en effet autrement cette immigration soudaine et massive qui, il y a cent ans, jettera puis installera des centaines de milliers de Polonais en France ? Il suffit de regarder dans les livres d’Histoire : le contexte des années 20, la dépression, l’horreur économique, la faim… Mais ce que l’Histoire ne dit pas ce sont les histoires, celles de ces hommes et de ces femmes arrachés à leur terre pour en découvrir une autre, ni promise ni rêvée, espérée tout au plus ; dans tous les cas ouverte et différente où il leur a fallu trouver une place. Or le recueil d’Hania Raczak réussit la gageure : faire entendre les voix de ces aïeux, les écouter parler. Par la grâce de sa narration ils deviennent autant de personnages intimes dont les confessions émouvantes se confrontent à l’évocation des épreuves sociales et économiques de temps sans pitié. Car l’auteure a voulu écrire leur destin à la première personne comme pour mieux identifier ces anonymes emportés dans les foules en errance, retrouver enfin leurs itinéraires particuliers. L’engagement et l’ambition de ce beau livre sont de transmettre ces témoignages pour les sauver de l’oubli et faire vivre la mémoire des migrants ; ce que la propre mère de l’auteure exprime ici en ces mots : “c’est comme si tu nous rendais la parole…” La traduction en polonais de cette série de témoignages recueillis accompagne la version originale tandis qu’une riche iconographie de photos anciennes, mais lumineuses, rapportent les Visages émouvants de ces vies fracturéesoudaine et massive qui, il y a cent ans, jettera puis installera des centaines de milliers de Polonais en France ? Il suffit de regarder dans les livres d’Histoire : le contexte des années 20, la dépression, l’horreur économique, la faim… Mais ce que l’Histoire ne dit pas ce sont les histoires, celles de ces hommes et de ces femmes arrachés à leur terre pour en découvrir une autre, ni promise ni rêvée, espérée tout au plus ; dans tous les cas ouverte et différente où il leur a fallu trouver une place. Or le recueil d’Hania Raczak réussit la gageure : faire entendre les voix de ces aïeux, les écouter parler. Par la grâce de sa narration ils deviennent autant de personnages intimes dont les confessions émouvantes se confrontent à l’évocation des épreuves sociales et économiques de temps sans pitié. Car l’auteure a voulu écrire leur destin à la première personne comme pour mieux identifier ces anonymes emportés dans les foules en errance, retrouver enfin leurs itinéraires particuliers. L’engagement et l’ambition de ce beau livre sont de transmettre ces témoignages pour les sauver de l’oubli et faire vivre la mémoire des migrants ; ce que la propre mère de l’auteure exprime ici en ces mots : “c’est comme si tu nous rendais la parole…” La traduction en polonais de cette série de témoignages recueillis accompagne la version originale tandis qu’une riche iconographie de photos anciennes, mais lumineuses, rapportent les Visages émouvants de ces vies fracturées.

Pour du pain! Za Chlebem !
Hania Raczak

Éditeur NORD AVRIL

https://www.nordavril.com/catalogue/pour-du-pain-za-chlebem/

Prix de vente au public : 26.00€
256 pages 29 x 21 cm ; bilingue français/polonais broché
une critique sur la polonia au futur

https://poloniaaufutur.over-blog.com/2023/10/dla-chleba.un-livre-qui-est-plus-qu-un-livre.html

programme des dédicaces

https://haniawork.blogspot.com/p/blog-page_83.html

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.