J’ai travaillé pendant dix-sept en Afrique ou j’ai pu m’exercer à tous les aspects de l’éducation, enseignement en collège, école normale, lycée, université, inspection. Je suis physicien. Mes livres font régulièrement référence non pas à la physique classique de mes apprentissages, mais à la physique qui lie l’humain à la conscience, celle des prix Nobel Roger Penrose ou Wolfgang Pauli, celle de David Böhm. J’ai eu la chance d’enseigner à l’école normale supérieure de Yaoundé au côté d’Alain Aspect que je considère comme le plus grand physicien français à égalité avec Serge Haroche. Je fais référence à ce physicien dans mon premier livre « Le paradoxe EPR ». La coopération devenant de plus en plus restreinte, j’ai passé le concours de chef d’établissement. J’ai fait un séjour de quatre années dans le département du Nord puis j’ai dirigé deux autres collèges en Ariège et à Gaillac. Dans ce travail, j’ai créé des structures pour les enfants handicapés. À ma retraite, j’ai continué à suivre des enfants autistes et j’ai écrit « Marcus, parole d’autiste ». M’étant passionné pour les écrits des tablettes sumériennes traduites par Jean Bottéro, j’ai écrit « Mâhil et Hapsüm », roman d’amour entre la grande prêtresse de la déesse de l’amour et un caravanier. Ensuite, j’ai buché les récits de Flavius Josèphe pour me lancer dans l’histoire du premier siècle de notre ère et j’ai écrit « Emmanuel ou le petit-fils de Dieu ». Enfin, j’ai décidé que j’en avais assez d’écrire ce que ma manie cartésienne me dictait. Alors je me suis lancé dans « Yucatan » qui allie la raison et l’imaginaire. Entre-temps, j’avais étudié les êtres cyborgs, pour créer « Iliana, la fille cyborg ». Je sortirai d’ici la fin de l’année mon prochain ouvrage, « Une valse dans une vallée de larmes ». C’est le livre le plus simple de ma liste, c’est un policier.
Bonjour Maurice,
Je ne sais pas si tu te souviens de moi. Je pensais à toi récemment, avec une certaine nostalgie. La conclusion de mes pensées était que, maintenant que j’ai atteint (et sans doute dépassé) l’âge que tu avais quand je t’ai connu, je réalise que je n’ai pas fait preuve de suffisamment de reconnaissance pour ta gentillesse.
J’étais le petit ami de ta fille Séverine, au début des années 1990.
Je suis d’une certaine manière rassuré de voir que tu sembles t’épanouir dans l’écriture, et serais ravi d’avoir de tes nouvelles ainsi que de ta petite famille auprès de qui j’ai passé quelques moments parmi les plus beaux de ma vie.
A bientôt donc, peut-être.
Sébastien SAUVAGE