Écrit par Laurence POURIEUX qui signe ici son premier roman, mélange de fiction et d’expériences vécues. Sa parution, début Avril 2008, est intervenue au moment de la semaine de sensibilisation par les médias, à la Sclérose En Plaques, dont souffre l’auteur. Laurence reverse d’ailleurs sur chaque livre vendu, 1 € à l’association NAFSEP pour la recherche sur cette maladie qui la cloue dans un fauteuil roulant depuis 5 ans.
Ce livre a pour objectif de faire découvrir ce qu’est réellement le métier de paysan, hélas encore pas toujours compris par les citadins actuels.
Il aborde les descriptions de la nature et du travail d’agriculteur-éleveur de manière simple et magnifique. Il y a des passages de très haut vol. Bien que l’auteur ne soit pas issue de la terre, nous n’avons vraiment rien à lui apprendre. Elle sait tout d’elle, parce qu’elle ressent au plus profond d’elle-même sa grandeur, le travail acharné et régulier qu’elle demande.
Elle sait que la terre rend l’amour qu’on lui porte en sérénité et en joie.
4ème de couverture :
Cette saga familiale s’ouvre sur la découverte du monde rural par une jeune citadine. Une nouvelle vie s’offre à elle avec la joie de vivre au contact des bêtes, des traditions rurales et des frémissements de la campagne… Les êtres y cheminent entre bonheur et crainte du lendemain. Cette vie de paysan à laquelle Françoise s’est mariée, sera remplie de courage, de ferveur, de pudeur et de ténacité. Mais la maladie touchera aussi l’héroïne de plein fouet !
Une saga paysanne qui sent bon le blé et le vent des prairies sous le ciel de l’amour, dans ce Limousin ou ils ont choisi de vivre…
Comme l’écrit Françoise sur son petit carnet :
» Limousin, terre d’accueil, nous t’avons choisi pour y vivre, pour y travailler. Nous te confions notre avenir et celui de nos enfants. Tu es l’espoir de notre réussite; aide-nous à nous épanouir et ne pas regretter de t’avoir choisi comme pays de vie ! »
Le roman « Une vie couleur vert pays » est paru en avril 2008. ISBN 978-2-9531541-1-5
Prix : 15 € + port (3€). Livraison en 2 jours ouvrés, dans une enveloppe à bulle, marque-pages offert.
Ce livre a eu droit à un article de présentation dans le journal national « La France Agricole » du 02 Mai 2008. Un passage sur FR3 en décembre 2008.
♥♥ Ce livre a été sélectionné pour le prix littéraire handilivres 2008-2009 il a fini dans les 5 premiers romans.
Tiré à 200 exemplaires, une réédition a eu lieu en septembre 2008 à 400 exemplaires.
Extrait :La ferme avait dû avoir une vie antérieure très active que Françoise n’arrivait pas à imaginer tant l’abandon l’avait détruite. Sur la nature encore à peine réveillée, un beau soleil coulait à pleines brassées des effluves chargées de douceur. Les bruns, les mauves, les prés marbrés de vert, les bourgeons qui osaient s’ouvrirent. Pas de doute, le printemps était bien arrivé.
Jean était heureux. Jamais il n’avait fouillé la terre d’un labour si profond, elle était à lui. Il voulait la pénétrer, la féconder jusqu’au ventre. Le soir, il rentrait, fatigué, avec son tracteur et sa charrue dont les socs luisaient comme de l’argent où la terre, par endroits, s’agrippait pour ne pas être abandonnée. En mars, il hersa ses blés puis ses avoines, multipliant les soins, se donnant tout entier. Il retournait souvent voir ses pièces de terre. En amoureux, il en faisait
le tour, se baissait et prenait d’un geste accoutumé une poignée, une motte grasse qu’il aimait écraser, à laisser couler entre ses doigts, heureux s’il ne la sentait ni trop sèche ni trop humide, flairant bon le grain qui pousse. Il y avait ces temps-ci un bon vent qui apportait la chaleur.
Les cumulus passaient haut dans le ciel bleu et le soleil du printemps chauffait la terre, réveillait les arbres. Tout chantait, tout était prêt pour l’été, pour la grande fête des éclosions et des récoltes. Il attela la charrue et partit tôt le matin pour labourer son champ.
Depuis plusieurs jours, il faisait un temps magnifique, il ne fallait pas attendre que la sécheresse rende le sol trop dur. Il régla les socs de manière à faire des sillons bien profonds pour que la terre en se retournant enterre les mottes d’herbes. Il y aurait ensuite juste à passer la herse avant de semer. Il vit que la terre était belle, d’une couleur caramel, ni trop collante ni maigre. Il descendit du tracteur pour l’émietter entre ses doigts. Il pourra faire du beau maïs avec une terre pareille et l’an prochain y semer du blé.
Une réflexion au sujet de « Une vie couleur vert pays »