RÊVERIES
Devant le portail clos d’une vieille demeure,
Sous un feuillage épais,
A l’abri des regards et, sans voir passer l’heure,
Au temps je me soustrais.
Fermant presque les yeux, alors, je m’imagine
La dame du manoir en robe à crinoline
Et son froufrou léger qui caresse le sol.
Derrière la fenêtre ,
Elle vient d’apparaître
Et tout à coup s’enfuit pour prendre son envol.
L’image a disparu, je redescends sur terre,
Je fais encore un pas;
L’isolement des lieux renforce le mystère,
Non , je ne rêvais pas.
Soudain j’entends jaillir des notes de musique
Qui font sur moi l’effet d’un fort anesthésique.
Mais serait-ce une main qui bougeait les rideaux?
Sur une vitre sombre,
Se reflétait une ombre,
Ce n’était que la brise agitant des rameaux.
Pierrette Champon-Chirac
Prix : 10€, port compris
Bravo Pierrette ! un très beau poème !
Et content d’avoir retrouvé ta trace à Réquista, si loin de notre Tunisie, qui a beaucoup changé, et de la Côte d’Ivoire qui n’est plus celle que nous avons connu.
Merci de faire suivre à l’auteur. Et donc, à bientôt ?
Horreur ! Je voulais dire : celle que nous avons connue !