Par quel chemin suis-je venu à votre rencontre ?
En 1938, le secrétaire de mairie de Sauvagnas, une petite commune rurale du Lot-et-Garonne de 300 habitants, note dans le registre d’état civil que le 14 mai, à 11h30, Roger Georges CAVALIÉ est venu majorer d’une unité la population française du moment estimée à environ 41 500 000 âmes.
Je faisais désormais partie de ce monde.
Dès mes 4 ans, je n’échappe pas aux contraintes de l’époque qui provoqueraient aujourd’hui une saturation de la ligne téléphonique 119 : chaque jour de classe, qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il gèle, je chausse mes galoches et me rends à pied à l’école communale distante de deux kilomètres de la ferme de mes parents.
À 12 ans, je suis admis au concours d’entrée au Cours Complémentaire de garçons du chef lieu du département, le Cours Complémentaire Jasmin à Agen. Eh oui ! L’entrée en 6ème se faisait alors sur concours !
À 17 ans, toujours sur concours, j’intègre l’École Normale d’instituteurs du Lot-et-Garonne puis, après mon mariage et le service militaire, j’occupe un poste dans une classe unique en France métropolitaine. Ensuite, j’exerce durant 8 ans en coopération en Algérie où naissent, en 1967, mes filles jumelles, puis 3 ans en détachement aux îles Loyauté (Nouvelle-Calédonie), un an à Tadjoura ( en Territoire Français des Afars et des Issas), et deux ans à Djibouti.
En 1978, encore sur concours, j’intègre le corps des inspecteurs départementaux de l’Éducation Nationale et je suis affecté pendant 3 ans en Métropole avant d’aller goûter à la douceur des alizés des Iles-Sous-Le-Vent (Polynésie française).
Enfin, « heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage… et puis est retourné, plein d’usage et raison (je n’ai personnellement pas cette prétention) Vivre entre ses parents le reste de son âge !», j’ai rejoint le Tarn-et-Garonne où j’ai terminé ma carrière et pris une retraite que j’estimais bien méritée après avoir rédigé des milliers de rapports d’inspection.
Que nenni ! C’était sans compter avec mon environnement familial et mes amis !
« Tu devrais maintenant écrire pour le plaisir ! Écris donc un livre ! » me répétaient-ils.
J’ai fini par les écouter et j’ai écrit « Le Vieux Cartable » que les Éditions De Borée m’ont fait l’honneur de publier.
À vous de me dire si j’ai bien fait de les écouter et si l’éditeur a été perspicace dans son choix.
Bibliographie:
- L’École des chagrins roman, 2018 Éditions De Borée. (Premier prix du roman du terroir au salon de Mazamet 2019).
- « Julien l’insoumis » 2016 – Éditions De Borée
- Le Vieux Cartable. roman 2013 Éditions De Borée, (Premiers prix du roman aux salons de Figeac et de Mazamet en 2014).
Contact :
Tél. Fixe : 05 81 52 27 97
Tél. Port. : 06 76 52 41 70
Courriel : cavalieroger140538@yahoo.fr
Bonjour,
Cher Monsieur Roger Cavalié,
j’ai eu les larmes aux yeux quand j’ai vu votre photo sur l’écran de mon ordinateur qui m’a fait revivre les années 1966,1967,1968 quant vous étiez Directeur d’école des Eucalyptus commune d’El-Harrach ALGER.
Vous étiez un Homme de valeur et une personne très respectable. Votre responsabilité, envers nous, a été honorée de fort belle manière. On vous remercie beaucoup, du sacrifice mené envers les élèves de cette époque là.
Je n’oublierai jamais le jour ou on devrai passer l’examen de 6ème,vous avez décidé de nous prendre sur votre véhicule » Renault 4cv » pour nous photographier et l’achat des cartes scolaires. L’action a été réalisée dans des meilleures conditions par vos soins. Je vous remercie Monsieur mon DIRECTEUR ainsi que votre femme qui m’a enseignée.
Naceur OUGHLIS
e.mail: naceuroughlis@yahoo.fr
Alger, le 28 avril 2015
Cher maître,
Ce fut pour moi un grand plaisir et un grand soulagement quand j’ai appris que mon ami T …avait réussi à entrer en contact avec vous. Et comment ! Ce fut aussi une immense satisfaction quand j’ai su par la suite que vous avez dédié toute votre vie à l’éducation. Certaines personnes, dont vous faites partie n’ont pas le droit de déserter « les bancs de l’école », celles-la même qui ont marqué d’une empreinte indélébile toute une génération de petits écoliers avides de savoir et qui buvaient les paroles de leur maître comme Odin but l’eau de la fontaine de Mimir.
Cher maître, les premières émotions atténuées, une foule de souvenirs jaillit du tréfonds de mon subconscient …Dans ce tumulte, mon attention est vite attirée par la posture de mes trois enseignants, monsieur Cavalié, ….qui collent et se fondent à leurs élèves, ce que je considère comme l’une des plus grandes marques de respect qu’un enseignant voue à sa profession, à ses élèves et je vous en remercie.
Je ne saurai jamais vous remercier assez pour votre générosité et pour m’avoir offert l’opportunité de devenir l’universitaire que je suis aujourd’hui.
Grâce à vous, j’ai pu lire, dès l’école primaire, Saint-Exupéry, Daudet,Alexandre Dumas, Jules Verne, Hemingway …C’était votre manière de nous armer pour l’avenir incertain qui nous guettait. Ces lectures, qui se faisaient à la lueur d’une bougie ou, dans le meilleur des cas, à celle d’une lampe à pétrole, nous faisaient oublier la misère du quotidien, nous faisaient rêver et, inéluctablement, façonnaient notre idéal futur… Je tiens à vous remercier pour tout ce que vous nous avez apporté et à vous féliciter pour votre ouvrage « Le Vieux cartable » qui, je l’espère, est le prélude à d’autres écrits évocateurs. Merci.