Bonjour, je suis Nathan.
Avec maman, je suis venu voir les jouets mais il paraît que je suis trop petit pour y jouer. Mais moi, j’aurais bien voulu un doudou ! Enfin, je me suis imprégné des traditions avec la « granda fèsta porcala ».
Comme on le dit, dans le cochon tout est bon, oui mais alors…. pourquoi on ne m’en met pas dans le biberon!
La « Fèsta occitana 2009 » a connu un joli succès avec le bal occitan du samedi soir et, le dimanche, le marché animé, la messe en occitan, le spectacle folklorique du Reviscòl, le repas « poule farcie » ou bien encore le jeu de quilles.
Revivre ces moments, les faire découvrir à la famille ou aux amis, cela est possible. L’association Autriche et Pays d’Oc vous invite à commander la k7 vidéo ou le DVD de cette belle fête pour une Occitanie vivante et conviviale.
Prix : 18€ (Chèque à adresser à Autriche et Pays d’Oc)
Surtout quand Denis Cantournet, 45 ans, vous parle des immigrés français venus coloniser l’Occitanie, quand il assure : «Ici, ce n’est pas moi qui ai de l’accent, c’est vous», ou quand il affirme : «J’avais le choix entre poser des bombes la nuit ou créer des drapeaux le jour. C’est parce que j’avais la garde de mes deux filles que j’ai choisi la seconde option.»
En réalité, s’il semble parfois hésiter entre rire et provocation, c’est sans doute parce que cet héritage occitan n’était pas une évidence pour ce fils de fonctionnaire né en 1963 à Villefranche-du-Rouergue. Le rire est parfois une saine révolte. «Ma mère ne parlait la langue d’oc qu’avec ses parents, pas avec nous.» Monté à Paris à l’âge de 17 ans, il a de plus en plus le sentiment que sa culture est ignorée, niée, moquée.
Révolté par cette injustice, il s’engage au parti occitan et voyage en Bretagne pour s’inspirer des actions des «partis frères». «J’ai été stupéfait par l’omniprésence du drapeau breton et du triskel [l’un des symboles celtes les plus populaires]. Je me suis dit qu’il fallait faire pareil.»
A son retour, il fonde l’association Macarel (devenue une SA il y a quelques mois) : «Le but de notre société est de promouvoir la culture occitane par la diffusion de ses symboles », précise-t-il. En l’espace de quelques semaines, son stock d’un millier de drapeaux s’écoule. Dès lors, Denis Cantournet n’a pas d’autre choix que de se diversifier.
Inaugurée il y a quelques semaines, sa boutique en bordure de nationale est une véritable caverne d’Ali Baba où l’on peut trouver tout l’attirail du parfait Occitan, depuis le porte-clés jusqu’au tee-shirt, en passant par la casquette et les stickers. C’est même devenu un lieu de rendez-vous amical pour toute la galaxie occitane montpelliéraine.
Là, Denis Cantournet vous accueille les bras ouverts, le sourire aux lèvres, pour vous montrer un de ses tee-shirts favoris, sur lequel on peut lire : « Farem tout petar. » On va tout casser. On ne se refait pas…
Comunicat de premsa del 28 d’octobre de 2009 Pour poursuivre l’élan de Carcassonne, il faut s’engager politiquement !
Le 24 octobre 2009, nous étions près de 25000 à Carcassonne, pour manifester notre volonté de faire vivre la langue occitane. Pour la troisième fois, le collectif « Anem òc per la lenga occitana » a montré sa capacité à mobiliser. De Confolens à la Vau Varaita (état italien), et de Vielha (état espagnol) à Montluçon, toute l’Occitanie était représentée.
Malgré l’ampleur de la dynamique populaire, ni l’État, ni les partis au pouvoir ne mettent en place les politiques linguistiques et culturelles à la hauteur de l’enjeu : sortir l’occitan des langues en danger de mort, et par la même, redynamiser le territoire d’un point de vue culturel, social, économique et démocratique. Les revendications d’Anem Oc doivent s’intégrer dans un projet politique pour l’Occitanie.
Le Partit Occitan est prêt à réunir tous ceux qui veulent construire ce projet d’avenir. Nous ne pouvons plus compter sur une hypothétique conversion des partis existants. Comme les autres peuples en Europe qui ont su bâtir leur autonomie, les Occitans peuvent choisir la voie démocratique pour poser la question de la survie de notre identité.
Après ces manifestations qui ont rassemblé l’Occitanie, il ne faut plus quémander mais agir pour notre lendemain. Faisons-le ensemble !
Samedi 7 novembre 2009
SAUX (46) Canton de Montcuq – Salle des fêtes
9h30 à 17h30 STAGES DE BRANLES DOSSAU & RONDEAUX
Animé par Françoise FARENC
Il est possible de s’inscrire encore au stage, il reste quelques places.
Après le 22 octobre 2005 à Carcassonne, (10 000 personnes), le 17 mars 2007 à Béziers ( 20 000 personnes ), c’est de nouveau à CARCASSONNE que se retrouveront samedi 24 octobre prochain, tous les Occitans de naissance ou de cœur qui veulent témoigner de leur intérêt et de leur attachement à la langue et à la culture occitanes.
» Per la lenga occitana ! Anèm òc » / pour la langue occitane, allons ! oui ! »
Appel pour la manifestation du 24 octobre 2009 à Carcassonne
La préservation de la diversité linguistique et culturelle dans le monde est un enjeu majeur pour les années à venir. En France, la situation légale est pourtant défavorable à cette préservation. La langue occitane, notamment, est particulièrement menacée par l’absence de politique positive pour sa transmission.
Il faut donc, sur le territoire où se parle l’occitan, créer un environnement favorable à l’enseignement de la langue et dans la langue, à la création culturelle en occitan, à la présence de la langue dans les médias électroniques, audiovisuels et écrits, à son emploi dans la vie publique et sociale. Tout cela sera un encouragement à la transmission familiale de l’occitan.
Les médias
Nous voulons un service public de radio et de télévision en langue occitane.
Nous demandons une aide spécifique pour les opérateurs privés (radios associatives, télévisions, presse) qui travaillent en faveur de la langue occitane.
La création
Le soutien à la création, c’est une politique spécifique en faveur de l’édition, du théâtre, du spectacle vivant en général, du cinéma et de la musique. La population doit pouvoir découvrir une culture trop souvent occultée.
L’enseignement
Il faut que chacun puisse choisir s’il le souhaite un enseignement sous des formes diverses :
– un enseignement en occitan (bilingue à parité horaire ou en immersion) ;
– un enseignement de la langue et de la culture occitanes
– un enseignement spécifique en direction des adultes
Il s’agit d’une politique d’offre généralisée.
La vie publique
L’occitan doit être présent dans la vie publique. Cela veut dire par exemple :
– le respect de la toponymie et la mise en place d’une signalisation bilingue ;
– l’encouragement à l’utilisation de la langue occitane dans les lieux publics et dans la vie sociale.
Toutes ces demandes ont pour seul but de permettre à une langue de vivre et à ceux qui le désirent de l’utiliser. Elles s’adressent à la fois aux collectivités locales occitanes (communes, communautés de communes, départements, régions) et à l’État. Chacun doit prendre en charge ce qui est de sa responsabilité. Il appartient à l’État d’adapter sa législation.
Coordinacion « Anem Òc ! » :
– IEO : Institut d’Estudis Occitans, organisme culturel reconnu d’utilité publique,
– F.E.L.C.O. : Fédération des Enseignants de Langue et Culture d’Oc (Enseignement Public), Calandreta, écoles occitanes associatives laïques, Òc-Bi, association de parents d’élèves pour l’enseignement bilingue public, Felibrige, mouvement de défense de la Langue d’Òc fondé en 1854 par Fréderic Mistral
Marie-Jeanne VERNY,
MCF-HDR Département d’occitan Université Paul Valéry Montpellier
présid. CREO Lengadòc : http://www.creo-lengadoc.org/ co-secrét. FELCO (Fédération des enseignants de langue et culture d’Oc) : http://www.felco-creo.org/
Le concours est ouvert à toutes les communes du Tarn et Garonne, aux collectivités telles que écoles, maisons de retraite, centre de loisirs, aux particuliers (pour les particuliers, il est souhaitable que la croix soit visible de l’espace public).
Les candidats peuvent réaliser une seule ou plusieurs croix (guirlande en plate bande par exemple). Les plantes utilisées peuvent être des plantes vertes ou des plantes fleuries. Il n’y a pas de taille limite ( ni minimum, ni maximum ! ).
Pour des raisons administratives nationales ne permettant pas à un département de se singulariser, ce concours ne peut pas, comme nous l’aurions souhaité, se réaliser dans le cadre du concours des villes et villages fleuris. La visite des villes et villages candidats sera donc faite par un jury TG’OC, au cours de la deuxième quinzaine de juillet.
Les lauréats sont informés de la visite du jury. Le jury départemental des Villes et villages fleuris, peut cependant, comme il l’a fait pour Puycornet, en 2008, attribuer un prix spécial qui vient en supplément du prix TG’OC.
La décision du jury est souveraine et aucune réclamation ne pourra être admise.
La remise des prix se déroulera à l’Ancien collège à Montauban.
Les lauréats seront informés par courriel (ou si nécessaire par courrier postal).
Les inscriptions sont gratuites et reçues jusqu’au 15 juin de l’année du concours.