Le séjour avec notre correspondante Anna a duré 3 semaines au mois de septembre 2012. Ces trois semaines ont été un très beau moment de partage. Nos garçons de 9 et 11 ans ont beaucoup joué avec elle qui était très disponible et agréable. Elle s’est très vite adaptée à notre famille. Nous avons découvert ensemble la région Alsace et sommes aussi allés à Fribourg en Allemagne. Nous nous écrivons encore. Anna nous donne des nouvelles régulières de ses études et a écrit aux garçons. Nous espérons qu’elle pourra revenir nous rendre visite l’an prochain. Elle sera toujours la bienvenue. Cet échange était très réussi. Merci beaucoup.
Dans mon dernier article concernant l’année 1211, nous avons vu les premiers événements de la croisade menée contre les Albigeois, la prise de Lavaur, et la bataille de Castelnaudary. Par ce présent article, nous allons poursuivre cette épopée pour l’année 1212.
Reconquête de l’Albigeois par les croisés – Hiver 1211/1212
Fanjeaux (Aude), ancien nid d’hérétiques, demeure le centre de la garnison, le lieu d’attache de Simon IV de Montfort, car après chaque expédition, l’armée des croisés s’y ravitaille en soldats ainsi qu’en vivres, pendant l’hiver 1211/1212.
On ne sait si cet hiver a été plus clément que les précédents, ou si la situation est à ce point critique, qu’elle exige une action rapide. Peut-être que Simon IV de Montfort veut profiter immédiatement de l’aide substantielle de nouvelles recrues qu’il vient de recevoir. Toujours est-il, que pour la première fois depuis le début de la croisade de 1209, l’hiver n’interrompt pas trop la guerre. (suite…)
La crosada lançada contra los Albigeses pel pontife sobeiran, Inocent III, tre 1208 es fòrça activa en Tèrra d’òc dempuèi lo sac de Besièrs del 22 de julhet de 1209, e per la presa de Carcassona lo 15 d’agost de 1209, puèi per la casuda de Menèrba lo 22 de julhet de 1210, ont l’armada del Crist organisa un lenhièr per 180 eretics. La conquista se perseguís per la presa de Tèrmes lo 23 de novembre de 1210, aprèp tres meses de sètge. Enfin per aquela annada de 1210 dins Carcassés, las casudas de las plaças fòrtas d’Alairac, de Penautièr, de Bram… (suite…)
Beaucoup de personnes parlent ou comprennent l’occitan mais, malheureusement, seulement un petit nombre d’entre elles sait le lire ou l’écrire.
TG’OC (Tarn e Garona occitan / Association Frédéric Cayrou ) envisage de venir en aide à ces personnes pour qu’elles puissent accéder à une littérature millénaire en langue occitane ou, tout simplement lire les articles de l’hebdomadaire occitan La Setmana.
Si vous voulez bénéficier de ce service gratuit que vous propose, la jeune et dynamique association occitane TG’OC, contactez Robert Linas :
Tél. : 06 71 00 29 25 ou 05 63 64 57 27 (laisser un message)
Courriel : journalrobert@wanadoo.fr
Site : www.o-p-i.fr/7alire
« Agost amadura e setembre culis » Août mûrit et septembre cueille . « setembre es lo mes vendemiaire ». Septembre est en effet le mois des vendanges. Le poète Fabre d’Eglantine, originaire de Narbonne, le savait bien lui qui l’appela « vendémiaire ». C’est le mois de l’abondance. De quoi combler le paysan ! « Caldria onze meses de setembre e passariam l’autre a grapilhar ». Il faudrait onze mois de septembre et l’on passerait l’autre à grapiller. Le vigneron a eu soin de préparer la futaille, de nettoyer les cuves « netejar las tinas », les foudres « las botas », les barriques et les tonneaux « barricas e barricòts ». L’équipe de vendangeurs « La còlha de vendemiaires » s’est répandue dans la vigne, conduite par « lo mossenhèr ». Il y a « los copaires e las coparèlas » qui, munis de la serpette « lo cotèl podador » tranchent le raisin et le cueillent dans un panier « vendemiador ».
« Al temps de las vendemias, totis los panièrs son bons » assure le proverbe. « Los portaïres o gorbelaïres » charrient sur leur dos, à l’aide de « gorbèl », les grappes qui passent ensuite dans les comportes appelées « cornudas » o « semals ». Celles-ci permettront le transport vers la cave « chaï, cava ». Travail joyeux accompagné de rires et de chants. Parfois les garçons barbouillent le visage d’une fille pour un raisin oublié, ce qui se dit « mostar » ou « far lo morre de vendemias». Travail qui récompense une longue année de soucis et d’efforts mais qui pourtant laisse l’idée d’un profit qui s’acquiert sans peine.
De quelqu’un qui, durant une période donnée, gagne beaucoup d’argent avec une apparente facilité , ne dit on pas « aquel vendemia » ? C’est dans ce sens qu’il faut entendre le proverbe « A vingt ans òm vendemia, a seissanta òm grapilha ». A vingt ans on gagne beaucoup et sans peine, à soixante, on gagne peu et avec difficulté.
Lo quista paraulas