« Les Lys de la Haine » c’est le chant coloré, la musique d’images d’un homme parti vers les châteaux Cathares. Durant plusieurs années, l’auteur parcourut les chemins Occitans à la recherche de ces squelettes décharnés des citadelles moyenâgeuses. Non seulement, il les vit tous, mais il les rencontra. Une sorte de dialogue muet s’instaura entre lui et les pierres. Il fut heureux de la joie de Puivert, malheureux de la souffrance de Minerve et Montségur, ébloui par la magnificence de Puylaurens et de Peyrepertuse, pris de vertige à Quéribus, silencieux à Cabaret et à Termes.
Ces colosses de pierres aux récits innombrables ont une histoire unique. Leur vocation était celle de gardiens de frontières, mais peu à peu, la lente transformation du catharisme aidant, ils ne se défendirent plus que du français. L’Occitanie était trop belle, trop grande et trop riche, pour ne pas paraître trop indépendante et susciter des envies. La religion Cathare fut prétexte au choc.
La monstrueuse force de Monfort soutenue par le roi et le pape, déferla comme une marée impitoyable sur les douces collines Languedociennes, sur les orgueilleuses Corbières, et sur les folles eaux de la Garonne. Il fut un autre Attila, qui brisa, tua, pilla, brûla, tant et si bien que tout le Sud n’eut plus que la vie extérieure qu’on lui imposa, mais qui ne perdit jamais foi en sa religion.
C’est donc à la recherche de l’un de ces châteaux, blessé par les gens et occis par Richelieu, que Serge Anirépoque est allé durant des années. Ce livre nous raconte l’histoire émouvante de l’une de ces forteresses, perchée à une hauteur vertigineuse, et qui a gardé en elle, l’empreinte de l’époque sanglante de la croisade contre les Albigeois. Cette aventure historique vous prendra par le cœur pour vous conduire dans un périple du souvenir en Occitanie Cathare.
Format du livre (17X24) – 230 pages (papier bouffant). 18€