«On croirait entendre Brassens», a écrit Pierre Mounaix dans sa préface. Ce recueil, marqué du manichéisme de ses ancêtres, fait une grande place à la mort, «réglant inexorablement la fuite du temps, compagne de l’absurdité du monde, de la solitude, du divertissement imbécile et de l’égoïsme».
Mais si notre époque, dans une conscience profonde, n’engendre pas l’insouciance, elle n’exclut pas l’espoir. Et c’est tout cela que l’on retrouve dans ces poèmes avec, tout simplement et désespérément, une ode à l’amour de vivre.
Avec de très beaux dessins à l’encre de Jean-Claude Bouman.