En Septembre 1791, Olympe de Gouges écrit la Déclaration des Droits de la Femme. Elle lutte pour l’émancipation de la femme, contre l’esclavagisme… et se fait guillotiner en 1793. Femme de lettre prolixe, féministe, humaniste… Mais le rôle des femmes dans la révolution est resté sous le boisseau. Elle revit ici, avec passion, sous la belle plume d’une femme, bien sûr.
Trois histoires tellement différentes, et pourtant, à la fin… Et d’abord Hermine, 1940, 1945, Paris intact mais vide d’habitants, Courbevoie, Rennes, et le quotidien pas si banal d’un receveur des Postes, d’un vieux médecin témoin du drame de la plaine de Baud, qui porte secours aux si nombreuses victimes… il consigne quotidiennement ses impressions. Or, il arrive que deux chemins se croisent. Puis Lili, flirts, amours, et plus… Et Maria : encore une battante. Toutes traversent l’Histoire et ses remous, la Vie et ses aléas, acceptent les malheurs sans amertume, s’émerveillent des petits bonheurs du quotidien, se retrouvent dans la philosophie… du pardon.
Derrière les hauts murs de La Chartreuse, un hôpital pas comme les autres, vivent des personnages attachants: des patients, des soignants. Pierre, étiqueté pyromane matricide, est-il réellement un dangereux criminel ? Ne s’est-on pas trompé ? Françoise et Paula, déçues toutes deux des hommes et de l’amour, vont-elles retrouver la joie de vivre ? Le docteur Viaud, un psychiatre aux méthodes particulières, humaniste convaincu, nous fait découvrir l’histoire de la folie, l’évolution de notre regard sur la maladie mentale. Paul, infirmier psychiatrique, adhère totalement aux idées de son patron. Pudique, délicat, il peine à dire ses sentiments et décide d’écrire une longue lettre à son fils. Une lettre d’amour. Tout au long de sa rédaction, nous participons à ses interrogations, ses doutes, ses états d’âme.
Ce roman raconte l’histoire d’un jeune homme. Akli. Il est berbère. De ces hommes fiers, courageux, volontaires, épris de justice et de liberté. Il aurait pu être né ailleurs, au milieu d’un autre peuple, dans un autre pays. Qu’importe. Il est leur alter ego, l’histoire serait la même. Il est originaire d’un petit village pauvre, perché sur le flanc d’une montagne. Son père lui a appris qu’à l’école il faut travailler pour être premier, que l’instruction est un rempart contre la misère. Alors Akli considère cela comme un défi. Il est premier. Son père meurt. C’est à lui désormais de travailler pour nourrir sa famille. Il faut oublier l’école. Les évènements s’acharnent contre lui. Akli est pris dans un tourbillon de tracas, de catastrophes. Il n’a pas pour autant oublié le défi, ces principes que son père lui a appris. Aura-t-il la force, le courage, la chance de s’en sortir ? Quelle sera sa lutte pour surmonter toutes les difficultés ? Dans ce roman, les auteurs dépeignent avec minutie la société, les coutumes berbères, la fierté d’un peuple. Les dialogues, le quotidien, relatés avec le souci du détail offrent le plaisir de la lecture, mais aussi celui de l’image qui lui est associée. Enfin il met le lecteur face à des réalités, hélas universelles : la misère, la corruption, la puissance de l’argent, les libertés volées, confisquées, l’inégalité… et aussi les dogmatismes religieux et autres extrémismes qui conduisent à toutes les dérives. Cependant, ce roman se veut optimiste. Il rend grâce aux hommes et aux femmes honnêtes, ouverts aux autres, humains, humanistes qui tendent la main aux plus faibles, au plus démunis, à ceux qui pour survivre prennent le risque de mourir.
FormatBrochéEAN139782384060047ISBN978-2-38406-004-7 ÉditeurEditions Douro Date de publication10/2021
Nombre de page s226 Dimensions 21,5 x 13,5 cm
Ginette s’appelle en réalité Zineb. Elle est née en Algérie en 1927 d’un père algérien et d’une mère française, pied-noire. Aujourd’hui âgée de 92 ans, elle habite près de Marseille. Les hasards de la vie l’ont conduite aux quatre coins de France, mais plus particulièrement à Brive-la-Gaillarde où son mari travaillait à la mairie auprès de Jean Charbonnel.
Ce roman historique met en scène plusieurs personnages et générations, avec un seul fil conducteur, celui de la guerre d’Algérie :
*Zineb-Ginette qui, écartelée entre deux cultures, deux identités, regrettera sa vie durant l’époque du bonheur, celle où le « vivre ensemble » lui semblait possible, celle d’un paradis perdu que les coquelicots de Tipasa symbolisent.
*Georges Pelo, pied-noir d’origine espagnole, époux de Ginette. Il nous explique au fil des évènements, le contexte de la guerre d’Algérie, nous fait rencontrer des personnages d’importance capitale. Lui aussi croit au « vivre ensemble » et le tente plusieurs années après l’indépendance.
*Brigitte et Éric, les enfants de Ginette. Il a fallu se rendre à l’évidence : quitter l’Algérie, entamer une autre vie en France qui ne fut pas toujours un long fleuve tranquille. Aujourd’hui enfants, petits-enfants, toute une famille s’unit autour de Ginette, veuve, leur mama, qui leur transmet un peu de cette Algérie qu’ils ne connaissent pas pour la plupart d’entre eux, mais qui de façon indélébile fait partie de leur histoire.
Régine Laprade Les coquelicots de Tipasa Éditions Les Monédières (Limoges)
ISBN 978-2-36340-158-8 Prix de vente : 18euros.
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Régine POISSON est née le 4 mars 1946 en Périgord, dans la maison où sa mère et sa grand-mère ont-elles aussi vu le jour : cette maison qui s’appelle La Prade, dont elle a pris le nom pour écrire.
Elle a passé son enfance et son adolescence à Casablanca, au Maroc. Le Maghreb, dit-elle, lui colle à la peau. Elle l’évoque souvent dans ses écrits.
En 1962, elle entame ses études de médecine à Bordeaux.
Médecin-ergonome, elle a fait toute sa carrière professionnelle à Brive, en Corrèze. Retraitée depuis 2006, elle partage sa vie entre Brive et son Périgord natal, ses enfants et petits-enfants, l’écriture et la musique.
Son premier roman LE COLLIER D’AMBRE est paru en 2011 aux Éditions du Pierregord, aujourd’hui disparues.
Depuis, elle a enchaîné avec Les Éditions Les Monédières, huit romans historiques ou contemporains, qu’elle a présentés régulièrement à la célèbre Foire du Livre de Brive. LES COQUELICOTS DE TIPASA, édité en novembre 2019, juste avant l’épidémie de COVID, raconte l’histoire d’une femme née, il y a presque un siècle, d’un père algérien et d’une mère française. Une évocation de la guerre d’Algérie par une femme écartelée entre deux communautés, qui rêvait et rêve encore du « vivre ensemble ».
Aux Éditions du Désir à Domme (24), après LA LUMIÈRE DE DÉSIRÉ, et TROIS FEMMES, elle a publié en 2021 OLYMPIENNE OLYMPE, biographie romancée d’Olympe de Gouges. Une façon originale de nous raconter la Révolution française et la vie, souvent méconnue, d’une femme engagée qui aurait encore sa place aujourd’hui dans notre société actuelle.
À la Foire du Livre de Brive, en novembre 2021, elle a présenté deux ouvrages : HISTOIRE de FOU, édité aux Éditions Douro. Un roman émouvant qui pose des questions sur les relations entre troubles mentaux et responsabilité en cas de crime, sur notre vision actuelle de ce que l’on ne veut plus appeler la folie. Et toujours chez Douro, AKLI, un Berbère dans la tourmente, un ouvrage coédité avec un auteur algérien : Adel Monchaoui.
Les héros des romans de Régine LAPRADE sont souvent inspirés de personnages qu’elle a connus ou de faits réels. Elle rentre dans l’intimité des gens simples, saisit leurs drames, leurs souffrances, leurs passions, leurs bonheurs. C’est une conteuse d’histoires, souvent une conteuse d’Histoire.
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Conteuse d’histoires, sa plume , d’une grande finesse,dévoile une fois encore des personnages étonnants et attachants ainsi que des pages méconnues de la grande Histoire.
Contact : Régine LAPRADE
8 Rue L. Chadourne
19100 Brive
Le Métis de Cao Bang est un roman historique qui a pour toile de fond la guerre d’Indochine. Il s’agit de l’histoire des enfants nés d’un militaire français, et d’une congaïe, c’est-à-dire d’une Vietnamienne. Une histoire douloureuse : une identité laborieuse.
Après la défaite de Dien Bien Phu, la France a procédé au rapatriement de ces enfants, orphelins ou abandonnés de leur père. Leur mère a rarement pu les suivre. Une nouvelle vie a commencé pour eux, souvent difficile : centres d’accueil, écoles militaires, orphelinats…
Ce roman retrace au travers de l’histoire émouvante de l’un de ces métis, le cheminement de leur intégration, mais aussi la recherche parfois tardive de leurs racines, de leur famille française et vietnamienne, de leurs origines.
Régine LAPRADE relate l’histoire de soldats français ou indigènes, qui durant la seconde guerre mondiale, engagés aux côtés de de Lattre de Tassigny, ont avec courage contribué à débarrasser la France du joug nazi : M’Bark le goumier marocain, Pierre, engagé dans les spahis, Ennemond, le zouave de Saint Léonard de Noblat.
Leurs souvenirs rejoignent ceux de l’auteure, qui dans sa petite enfance, alors que son père, militaire, entretenait le matériel des tirailleurs marocains, qu’elle vivait à Casablanca au milieu des spahis, se souvient des défilés colorés des troupes coloniales.
Editions Les Monédières
Parution le 25 septembre 2017. ISBN 9 782363 401434 Prix 18 euros
En vente en librairie
aux éditions Les Monédières 6 rue Paul Claudel 19100 Brive la gaillarde. Tel 05 84 49 65 59. Et contactàlesmonedieres.fr et www.lesmonedieres.fr
LA LUMIÈRE de DÉSIRÉ, de Régine LAPRADE, n’est pas que la biographie romancée d’un peintre amoureux de la nature, à la recherche de sa lumière extérieure et intérieure, épris de perfection dans l’accomplissement de son art.
Avec l’auteure, nous vivons la saga d’une famille bourgeoise marquée par le second Empire, puis les évènements historiques et politiques qui ont suivi jusqu’à nos jours.
Nous entrons dans le microcosme artistique du début du XXème siècle. Celui de peintres devenus célèbres : classiques, impressionnistes, ou simplement à la recherche de leur expression intime. Du manoir de Kerbervet, en Bretagne, l’auteure nous conduit à Domme en Périgord, dans l’atelier de Lucien de Maleville.
Nous découvrons aussi le monde de Sarah Bernhardt et la difficile condition, à cette époque, des femmes artistes .
LA LUMIÈRE DE DÉSIRÉ, c’est aussi une histoire romantique, délicate, celle d’un amour platonique entre le maître et son élève.
Publié aux Editions du Désir septembre 2017 ISBN 978-2-36127-098-8 prix : 14 euros
En vente: – en librairie,
– auprès de l’éditeur JM Blancherie, la Vergnolle haute, 24250 Domme.
Tel :07 70 40 87 31 et 09 84 15 86 19
– sur Internet sur le site http://editionsdudesir.fr
Franck Müller de Richtenbourg, fils d’un ingénieur du Transcorrézien et d’Edmonde Ventadour, fille d’un grossiste d’Argentat, intègre l’école de Santé Navale à Bordeaux en 1938. En juillet 1943, l’élève médecin part sur ordre de sa hiérarchie, comme « médecin volontaire accrédité » soigner les militaires français prisonniers en Allemagne. Affecté à Berlin mais libre de ses mouvements, il découvre son métier, la misère des camps, la guerre et au détour d’un opéra les beaux yeux d’une mystérieuse jeune fille : Ingrid Müller von Richtenburg.
Editions Les Monédières, Novembre 2016 – ISBN 9 782363 401359 – Prix : 18 €
Disponible à partir du 4 novembre 2016 en librairie ; aux éditions Les Monédières et bientôt sur Amazon.