« D’amères vendanges ». Roman de Jean DUPIN

Jean Dupin
Jean Dupin

Irène Roussenac croit-elle à une magie des prénoms ? À la cadette qui lui naît avec des yeux du bleu le plus pur, elle donne celui de Bleuette. L’enfant, vive et attachante, devient une élève modèle, puis une collégienne prometteuse. Elle s’éveille aux douceurs de la camaraderie et bientôt à des émotions plus secrètes, dans lesquelles Jacques Delonnac, le fils unique du châtelain de Montessac, prend de plus en plus de place.
La vie quotidienne se peint de travaux, parfois durs, de joies simples, réchauffées par les plaisirs du bien manger et de l’amitié. Le vert opulent des tabacs, puis l’or des blés, le pourpre des vignes mûrissantes, enfin le brûlé des truffières marquent les saisons. Les fêtes villageoises, celles des noces, une visite impromptue aux Milandes, la belle maison de Joséphine Baker, qui reçoit les paysans en simple voisine, ponctuent d’éclats lumineux les années qui s’écoulent sereinement. S’ils oublient Léon Courtal, le régisseur odieux du château et quelques calamités, les métayers peuvent se sentir aussi heureux que des riches.
Mais, tout soudain, au milieu des vendanges joyeuses, le Destin s’intéresse à Montessac. Il frappe ces vies paysannes, il fond sur le cœur de Bleuette…
Infidèle à son Rouergue natal, le temps de ce portrait coloré des familles de métayers de l’ample vallée de la Dordogne, qu’il connaît bien, Jean Dupin y met l’attachement sensible à ses héros qui ont rendu si réalistes les pages de Vengeance à Escals ou de l’Enfant caché de la Malardie.

Une fois de plus, l’auteur a voulu satisfaire son goût pour l’écriture de terroir. Il signe ici son huitième roman.

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